Résumé du livre semmelweis
Résumé : Résumé du livre semmelweis. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar emeline956 • 30 Décembre 2020 • Résumé • 652 Mots (3 Pages) • 808 Vues
Dans ce livre, comme l’indique son titre, Céline parle de sa thèse mais surtout du médecin hongrois, Philippe-Ignace Semmelweis né en 1918 à Budapest. C’est donc de l’histoire de ce médecin qui a bousculé toute son époque que Louis-Ferdinand Céline décide de nous parler.
Céline commence par nous raconter l’enfance de Semmelweis. Il est le 4ème fils d’une fratrie de 8 enfants né d’un épicier. En 1837, Philippe termine sa licence de droit et quitte Budapest en direction de Vienne.
Mais sans avertir son père, Philippe décide d’arrêter le droit et de se rapprocher de la médecine. Il commence par s’inscrire à un premier cours à l’hôpital suivit d’une autopsie avec le médecin de l’époque, Skoda. En 1844, Philippe passe le concours pour devenir l’assistant de Skoda, mais celui-ci s’est vu refuser sa place. Il fini donc par entamer une carrière de chirurgie.
Après un brillant concours, Semmelweis est nommé maître en chirurgie en 1846. Mais puisqu’aucun poste de chirurgie n’est disponible, Philippe, après deux mois à se former, est reçu comme Docteur obstétrique en janvier 1846. Il devient professeur assistant de Klin en février dans l’Hospice général de Vienne où Klin dirige une maternité. Céline décrit Klin comme « un homme pauvre, rempli de suffisance et strictement médiocre. » (p.49).
Dans l’Hospice de Vienne se trouve deux pavillons de maternité, celui de Klin et celui de Bartch.
Lorsque Semmelweis commence son service chez Klin, il va se faire entraîner dans ce que Céline appelle, « une danse macabre » (p.51).
Bartch et Klin reçoivent les femmes par tour de 24 heures.
Mais le désastre des femmes qui accouchent à cette époque est la fièvre puerpérale. C’est une fièvre causée par une infection à l’accouchement. Mais Philippe va découvrir qu’on meurt plus chez Klin que chez Bartch. Tout le monde l’avait remarqué mais ne semblait s’en préoccuper.
Céline nous raconte que Philippe décide donc de mener son enquête seul afin de découvrir la vérité. Il se rend compte que le personnel n’est pas le même. Chez Bartch, ce sont exclusivement des élèves sages-femmes alors que chez Klin, ce sont des étudiants. On pense alors que les étudiants sont moins expérimentés et moins délicats. C’est alors que Semmelweis décide d’échanger les élèves sages-femmes avec les étudiants. Mais la mort suit les étudiants et Bartch décide donc de renvoyer les étudiants chez Klin et de récupérer ses élèves. Klin qui commence à s’inquiéter, explique que l’infection proviendrait de ses étudiants étrangers, il décide donc par conséquence de les expulser. Pendant les semaines qui suivent, le taux de mortalité baisse. Mais cela ne suffit pas à Philippe qui en devient obsédé. On vient même à lui reprocher son orgueil démesuré, son insolence et son manque de respect envers Klin. En juillet 1846 il dit : « La cause que je cherche est dans notre clinique et nulle part ailleurs ». La relation entre lui et Klin devient médiocre.
La vie de Philippe devient de plus en plus impossible. Sur la base de plusieurs intuitions Philippe décide de faire appliquer le lavage des mains à tous les étudiants avant de toucher aux femmes enceintes. Il impose même à Klin de se laver les mains mais celui-ci trouve ça ridicule. On se rend alors compte que les mains des accoucheurs est la cause de l’infection. Mais la différence entre Klin et Bartch, c’est que les étudiants faisaient des dissections sur des cadavres avant de s’occuper des femmes. Dans les mois qui suivent, le taux de mortalité devient presque nul. Mais au fur et à mesure tout le monde commence à avoir marre du lavage des mains, Philippe subit toutes les jalousies et on l’accuse même de mentir sur les statistiques.
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