Récit pathétique
Étude de cas : Récit pathétique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar kiss5477 • 2 Janvier 2014 • Étude de cas • 658 Mots (3 Pages) • 710 Vues
I – Narration pathétique
II – Nouvel éclairage du poème
Ce poème est une image du poète à travers l’albatros. Il a pu penser à cette image lors de son voyage dans l’Océan Indien. La date d’écriture du poème n’est pas connue et cet écrit n’est pas un souvenir direct du voyage.
Ce poème s’inscrit dans la ligne romantique. Le poème est composé de quatre quatrains où les trois premiers sont opposés au dernier. Après une présentation, il y a finalement une réflexion sur le poète. Il y a la volonté de créer une surprise.
I – Narration pathétique
Le titre annonce un texte descriptif et ne laisse imaginer aucune péripétie. Le texte débute par un récit apparemment neutre et impassible. Le décor est posé avec la mer : « les hommes d’équipages ». Cette scène est répétitive avec « souvent ». il apparaît que pour rompre l’ennui, ils font cela souvent.
On a une description des albatros et du navire. Les hommes d’équipage sont montrés sans excuse pour cet acte. Au début on a l’impression que « prennent » évoque la chasse alors que c’est un acte pervers et injustifié. On a ici une condamnation des êtres humains.
On l’idée d’une grandeur physique avec les oiseaux par l’emploi de « vaste » qui serait plus apte à qualifier la mer. Il y a aussi une certaine humanité avec une initiative pacifique : « compagnons de voyage ». On a l’impression qu'ils sont à l’égal de l’homme.
Le troisième élément décrit est le voyage qui réunit les hommes et les oiseaux. On a une idée d’insouciance, de passivité avec le vers 4 sans coupure. La cadence est régulière avec deux brèves et une longue. En même temps, on a l’impression d’un monde clos avec le »navire » qui s’oppose à la liberté de l’albatros.
Il y a un contraste dans le deuxième quatrain. « Les planches » suggèrent un lieu d’exhibition grossière. Le mot « déposés » évoque les rois déposés. On peut penser que les grandes ailes blanches évoquent l’hermine impériale. « Ces rois de l’azur » et « ailes blanches » ressortent également. La déchéance de la phrase apparaît avec « piteusement ». L’humiliation des oiseaux est présentée par l’auteur alors que la strophe 3, ce sont les matelots, les marins.
On voit la vision du poète « ce voyageur ailé » qui s’oppose à « gauche et veule » de même dans les autres vers. L’opposition se fait entre ce qui se passe maintenant et avant. Il est désormais prisonnier alors qu’avant il était libre. Il devient entre les mains des hommes un jouet et ne suscite plus que la dérision alors qu’il évoquait avant l’admiration. On a alors un sentiment de pitié qui amène à la comparaison finale. Enfin dans le vers 12, on a un décrochement du gérondif avec une cadence plus lente qui suggère la boiterie.
La quatrième strophe est un changement brutal d’origine et de registre.
II – Nouvel éclairage du poème
La dernière strophe débute par le poète qui associé « au prince des nuées » montre une identité semblable non pas avec les hommes d’équipage
...