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Question D'observation Sur L'Étranger De Camus

Note de Recherches : Question D'observation Sur L'Étranger De Camus. Recherche parmi 299 000+ dissertations

Par   •  6 Janvier 2014  •  729 Mots (3 Pages)  •  1 116 Vues

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Albert Camus est un auteur français du Xxe siècle. Il écrit l'Étranger entre 1940-42, œuvre qui fait partie du cycle de l'absurde comportant également les œuvres Le mythe de Sisyphe et Caligula.

Dans la première partie de l'Étranger, le héros, modeste employé de commerce à Alger, est un anti-héros paraissant insensible aux sentiments humains et agissant machinalement. En revanche, dans la 2nde partie, il se met à vivre plus intensément par le souvenir, par l'observation critique de son procès, par le refus d'exprimer le moindre remord et repentir devant le juge et l'aumônier ; l'insistance de ce dernier provoque une réaction vive chez le personnage.

En quoi ce texte exprime-t-il une grandeur nouvelle du personnage principale au terme de sa vie et au terme du roman ?

Pour répondre à cette question nous verrons tout d'abord le basculement du personnage de anti-héros à héros, puis nous étudierons la vision négative de la religion exprimée par Camus-Meursault, enfin nous présenterons la vision positive de l'absurde exprimée ici.

I) Basculement du personnage

a)

- Meursault passe de l'apathie à la révolte

- Révolte brutale « je me suis mis à crier à plein gosier et je l'ai insulté »(l3) et soudaine

- Meursault libère « sa bile noire », la révolte est d'autant plus brûtale qu'il la garde depuis longtemps « c'était comme si j'avais attendu pendant tout ce temps cette minute... »(l22 à 24)

- Elle est inexplicable « Alors je ne sais pas pourquoi »(l1) (cette phrase montre aussi le déchirement du personnage)

- Cette révolte est imagée

- Le personnage a des sentiments mitigés « mêlés de joie et de colère » (l7)

b) La colère

- Il donne des ordres à un homme de Dieu ( + violence verbale) « je l'ai insulté et je lui ai dit de ne pas prier » (l3-4)

- Il le prend par sa soutane (violence physique) (l5)

- emploie des phrases courtes pour accélérer le rythme, la rapidité du passage. « j'avais vécu de telle façon, j'aurais pu vivre d'une autre » (l18-19)

c)

- Il défend des convictions « j'étais sûr de moi » (sûr qui revient 4fois l12-13)

- répétitions insistant se ses convictions « j'avais eu raison, j'avais encore raison, j'avais toujours raison » (l17-18)

- éloquence ; question réthoriques « n'est-ce pas ? » (l8) « et après ? » (l22)

*Phrase de transition*

II) La vision négative de la religion

- Pousse à accepter la laideur du monde des vivants pour espérer vivre mieux dans la mort « Il vivait comme un mort » (l11)

- Camus transmet son athéïsme à son personnage

-

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