Poésie lyrique

La poésie lyrique s’intéresse aux sentiments des hommes mais aussi à partir du XIX aux objets. Charles Baudelaire (1821-1867) occupe une place considérable parmi les poètes français au XIX siècle et appartenant du mouvement symboliste. Ainsi il écrit « Les Fenêtres » qui s’inscrivent dans la lignée du Spleen de Paris édité à titre posthume en 1869, explore une poésie du quotidien urbain et en extrait la signification symbolique.

Comment le regard du poète transfigure la réalité en Beauté ?

I. Un tableau réaliste

II. La connaissance et création

I. Un tableau réaliste

- Le cadre du tableau : la fenêtre avec une approche descriptive. Le syntagme « fenêtre » apparait seulement dans la 1ère partie du poème. Répétée 3 fois et associée à l’article indéfini « une » qui souligne sa généralité ainsi qu’au terme synécdotique « une vitre » et à la métaphore antithétique « ce trou noir et lumineux » montre l’idée de la fenêtre un objet donnant l’accès l’imagination qui permet de poser le cadre du tableau.

La banalité de l’objet questionne le poète pourtant il consacre la phrase la plus rythmée et étonnante de son texte, la 2ème. Notons une longue montée par paliers d’adjectifs au superlatif « plus profond, plus mystérieux, plus fécond, plus ténébreux ». Mais aussi l’écho croisé des sonorités finales qui entourent cet objet d’un certain halo. Cette description

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