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Poème De Nelliguan

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Par   •  12 Novembre 2013  •  763 Mots (4 Pages)  •  723 Vues

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Plan : Oui, dans les deux poèmes Cage d’oiseau et Les Corbeaux, la fatalité et reliée a la mort.

Tout d’abord, Dans les deux poèmes étudiés, Garneau et Nelligan abordent le thème de la fatalité en l'associant à la mort. En premier lieu, dans Cage d’oiseau, de monsieur Garneau, la fatalité est étroitement associée a la mort. Justement, dans la première strophe :«Je suis une cage d’oiseau/Une cage d’os /Avec un oiseau» (v.1-3), l’auteur, avec la métaphore défilée, mit en lumière son malaise de santé, cardiaque, et sa destiné inévitable qui est la mort. En plus, il exprime la mort à travers l’oiseau : «L’oiseau dans ma cage d’os ∕La mort dans ma cage d’os∕ Il aura mon âme au bec.» (vers 4, 14 et 24). Dans ces vers, la présentation en parallèle du oiseau et la mort laisse entendre que l’oiseau représente la mort puisque l’oiseau en obtenant l’âme donne l’agonie. En deuxième lieu, Dans Les Corbeaux, de monsieur Nelligan, la fatalité est intimement reliée à la mort. En effet, Nelligan par les vers : « Or, cette proie échue à ces démons des nuits /N’était autre que ma Vie en loque, aux ennuis /Vastes qui tournant sur elle ainsi toujours» (v.9-11). Affirme que sa vie est une victime aux démons et en danger de la mort indispensable. Effectivement, dans le dernier vers, le danger et représenté par les corbeaux qui tournent toujours autour de son âme jusqu'à ce qu’ils puissent à l’atteindre. En somme, il semble tout à fait que dans les poèmes Cage d’oiseau et Les Corbeaux la vision de la fatalité est fortement associée a la mort.

En revanche, les deux poètes expriment la fatalité de manière très différente. D’un côté, dans Cage d’oiseau, Garneau décrit la mort d’une façon douce.

D’abord utilisation de l’euphémisme suivant : « Il aura mon âme au bec.»(v.24) permet de cacher le caractère violent et désagréable de la mort et de la présenter d’une façon inoffensive. En plus, M Garneau présente la mort d’une manière atténuée, car il est entrain de décrire sa destiné, qui est la mort, dans son poème, sachant qu’il est sure de la gravité de sa maladie cardiaque. D’un autre coté, dans Les Corbeaux, Nelligan présente la mort d’une manière très violente. Effectivement, le poète emploie un champ lexical de la violence pour décrire la mort à savoir : «démons» (v.9), «charogne éparse» (v.13), «dévoreront» (v.14) .A cet égard, le mot «démons» dans le sens religieux signifie un ange déchu qui habite l’enfer et qui pousse les gens à faire du mal. Aussi l’expression «charogne éparse» (v.13) signale un cadavre en état de décomposition. Ainsi, le verbe «dévoreront» (v.14) exprime l’action de manger avec férocité et avidité. Alors, ces expressions affirment que Nelligan présente la fatalité d’une façon très brutale.

De plus, Nelligan dans un élan romantique, exprime la fatalité d’une manière très marquée et exacerbée. A cet égard, le poète se sert du lyrisme en utilisant la première personne du singulier : «J’ai cru» (v.1), «ma Vie» (v.10), «Mon âme» (v.13) afin de mettre en valeur ses émotions

d’amplifier ses émotions et intensifier l’effet de la mort sur sa vie.

d’amplifier

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