Portrait d’un écrivain contemporain, Jean Cocteau

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Table des matières

Biographie de l’auteur        1

Études :        2

Vie affective :        2

Surréalisme        3

Position pendant la guerre :        4

Fréquentation :        4

Analyse de trois œuvres        6

Analyse du film La Belle et La Bête :        6

Résumé du film        6

Analyse et comparaison avec l’œuvre originale        8

Analyse d’un extrait du film        11

Analyse d’un livre : Les Enfants terribles        12

Résumé du livre        13

Analyse d’un extrait du livre        13

Conclusion        15

Références Bibliographique :        16

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Biographie de l’auteur 

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Jean Cocteau est né le 5 juillet 1889 et est mort le 11 octobre 1963 à l’âge de 74 ans. Il a grandi à Paris dans une famille bourgeoise. Son père Georges Alfred Cocteau, était avocat et peintre amateur, il est donc plongé dans l’art dès sa plus tendre enfance. À l’âge de 6 ans, il découvre le théâtre et le cinéma. Le premier récital de ses poésies est organisé alors qu’il avait à peine 19 ans. Dès lors, il deviendra une des figures à la mode de Paris et commencera à fréquenter les personnalités importantes de son époque comme Marcel Proust. À partir de ce moment, les choses s’accélèrent et il publiera son premier recueil de poésie à 20 ans, le second à 21,…[pic 5]

Études :

Jean Cocteau a fait ses études au lycée Condorcet mais ne manifestait pas beaucoup d’intérêt pour l’école. En 1904, à l’âge de 15 ans donc, il sera renvoyé pour indiscipline et ratera son baccalauréat à deux reprises. Mauvais élève donc mais ça ne l’aura pas empêché de devenir un des artistes les plus connu de son époque, il passera par tous les différents arts au cours de sa vie : poésie, peinture, dessin, écriture, réalisation cinématographique, ... C’est donc un véritable touche-à-tout.

Vie affective :

Il était ouvertement homosexuel, bien qu’il ait eu autant de conquête féminine que masculine. Dont une relation avec la princesse Natalie Paley, fille d’un grand-duc de Russie, en 1930. Son homosexualité aura une influence sur sa carrière et son mode de pensée dans le sens où il va longtemps combattre l’homophobie.

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 Sa première histoire homosexuelle était en 1919 avec le poète Raymond Radiguet. La mort de ce dernier poussera Cocteau à verser dans l’opium. Le thème de la drogue se retrouvera dans certaines de ses œuvres dont Les Enfants terribles. En 1973, il rencontrera Jean Marais lors d’une audition pour le film « Œdipe Roi ». Il tombera alors sous son charme fou. Ils auront une histoire ensemble mais celle-ci sera de courte durée et sera remplacée par une forte amitié qui restera jusqu’à la mort de Cocteau. Ce dernier cherchera toujours un rôle pour Jean Marais dans ses films.

Surréalisme

Jean Cocteau sera également intimement lié à la naissance du surréalisme. En effet, il écrira en 1917 un ballet nommé Parade pour étonner Serge de Diaghilev, créateur et impresario.

Il collaborera avec de grands artistes pour la réalisation de ce ballet dont Pablo Picasso qui prendra en charge les décors. Cocteau réussira son pari et étonnera Serge de Diaghilev ainsi que tout Paris. C’est à ce moment de sa carrière que Cocteau reniera ses poèmes et son style se rapprochera de l’avant-garde cubiste et surréaliste. [pic 8][pic 9]

Guillaume Apollinaire commentera le spectacle et le qualifiera de « surréaliste ». Très rapidement, ce terme sera repris par André Breton et ses condisciples qui en feront un mouvement du même nom et le mèneront à son apogée. Malgré sa liaison avec la naissance du mouvement surréalisme, il ne fera jamais parti du groupe.

        Par ailleurs, un conflit éclate dans les années 20 entre Cocteau et les surréalistes. André Breton déclarera même dans une lettre à Tristan Tzara du 26 décembre 1919 que Cocteau est « l’être le plus haïssable de ce temps ». Pour ne pas se limiter à André Breton, tout le groupe surréaliste sera contre lui : Robert Desnos parlera de « tuer Cocteau », Éluard quant à lui demandera de « l’abattre comme une bête “puante” ». Une des raisons de cette haine est la forte homophobie du groupe. Lors d’une répétition de La Voix Humaine qui est une tragédie de Cocteau transposant sa relation avec Jean Desbordes, son amant de l’époque, Paul Éluard interrompra plusieurs fois le spectacle. [pic 10][pic 11]

Position pendant la guerre :

Pendant la période d’occupation, il sera assez discret quant à son engagement politique et sera relativement pacifiste. Toutefois, en 1942 il accueillera Arno Breker, le sculpteur officiel du troisième Reich, lors de son exposition à Paris. Et pendant les sept années qui suivent la guerre, il accordera aussi sa protection à Leni Riefenstahl, une danseuse et actrice allemande qui s’était associée à la propagande nazie.

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Fréquentation :

Jean Cocteau a côtoyé et fréquenté la plupart des grands artistes qui lui sont contemporain : Marcel Proust, Jean Marais, Edith Piaf, Picasso, Matisse, Charlie Chaplin pour ne citer que les plus connus. [pic 13]

En 1940, il écrit d’ailleurs une pièce pour Édith Piaf : Le Bel Indifférent, qui fût un énorme succès.

        La mort d’Édith Piaf en Octobre 1963 affectera profondément Cocteau qui sera pris d’une crise d’étouffement et succombera d’une crise cardiaque quelques heures plus tard. Cependant, Jean Marais affirme qu’il souffrait d’un œdème du poumon et que son cœur aura flanché. D’après lui, il appréciait beaucoup Édith Piaf mais sa mort serait due à ses problèmes de santé.

Analyse de trois œuvres 

Analyse du film La Belle et La Bête :

La belle et la Bête est un conte dont la plus ancienne des versions date du 11ème Siècle. Cependant la plupart des adaptations se basent sur la version de Jeanne-Marie Leprince de Beaumont datant de 1757.

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