Plan détaillé Du Phlosophe Scythe

Introduction : Auteur et célèbre fabuliste, la Fontaine appartient au 17ème siècle appelé le classicisme. C'est une période pendant laquelle règne une certaine rigueur.

Malherbes tout d'abord puis Boileau vont imposer des règles contraignant les écrivains à s'y soumettre. Les fables de la Fontaine réalisent en effet le plus parfait équilibre entre une rigueur « moral » et une éblouissante fantaisie où se retrouvent l'amour de la nature, l'art de la surprise et le goût du concret.

La Fontaine publiera 3 recueils de fable. Le premier est publiée en 1668, c'est le livre 1 à 6. Le deuxième sera publiée en 1679. Ils regroupent les livres 7 à 11. Et le dernier livre qui vient enrichir les deux autres est éditée en 1682-1685.

Le philosophe scythe appartient et se trouve à la fin du 12ème livre, dans le troisième et dernier recueil.

La fable est composé de deux parties : La partie narrative du vers 1 à 33, et la morale. Nous notons que l'auteur utilise le passé simple et l'imparfait dans le récit . Le récit comporte également le dialogue des personnes, d’où l'utilisation du présent d'énonciation. Le présent de narration est également utilisé « il ôte » « il tronque ». Le lecteur a ainsi l'impression de voir le philosophe scythe agir sous ses yeux.

L'histoire racontée est celle d'un conseil mal compris, d'une leçon mal appliquée. Elle est écrite en vers et relate la confrontation fictive d'un philosophe et d'un sage possédant deux manières de penser différentes.

Nous tenterions d'expliquer comment La Fontaine, à travers sa fable, parvient à opposer deux conceptions philosophiques différentes qui révèlent l'importance du bonheur.

Pour commencer nous parlerons des deux personnes opposés, puis nous continuerons notre analyse en abordant le récit vivant, et pour terminer , la morale implicite .

I/ Deux personnages opposés

a) Le sage

- « Un sage assez semblable au vieillard de Virgile » :dès le premier vers présentant le Sage, comparaison méliorative du Sage au vieillard de Virgile.

-  « Homme égalant les rois,homme approchant des Dieux » : 2 propositions : parallélisme mettant en évidence la supériorité du sage sur le philosphe scythe.

- «  approchant « les dieux » » : le sage comparés aux dieux, les dieux , parvenus à un bonheur éternel , sont des modèles à contempler.

- «  satisfait » et « tranquille » 2 adjectifs mélioratifs qui décrivent la psychologie du Sage.

-champ lexical du bonheur : « satisfait » , « tranquille », « bonheur », « sage ».

- v.4 à 7 : 4 vers sont consacrés à la présentation du sage ce qui démontre que le fabuliste accorde plus d'attention au Sage qu'au philosophe. Et se range du coté des épicuriens.

- « jardin » fait référence a l’École fondée par Épicure. b) Le philosophe scythe.

-  Un philosophe « austère » : dès le premier vers une présentation négative du philosophe s'effectue.

-  « Se proposant de suivre une plus douce vie » : cet état n'est pas l'objet d'un achèvement, d'une clôture ; c'est l'ouverture dans la recherche de la « douceur » .

- « voyagea chez les Grecs » : recherche de modèle de vie, d'exemple à suivre.

-v1à 3 : 3 vers seulement sont consacrés à la présentation du sage, et à cela s'ajoute vision négative de celui ci : On peut en déduire que le fabuliste ne se rangera pas du coté des stoïciens.

-Le philosophe est présenté comme à la recherche du bonheur, non-accompli.

II/ Un récit vivant

a) Le dialogue

-Le scythe

s’exprime avec un ton emphatique qui accumule les figures de style : « cette ruine » (hyperbole soulignée par la

diérèse), « ces pauvres habitants » personnification pathétique, « le noir rivage » métonymie évoquant les enfers « la faux du temps » allégorie. Accumulation d’images évoquant la destruction et la mort. (il a a une

vision tragique des choses

-En revanche, pas de figures de style chez le sage :

son style est celui du bon sens, de la raison. Les mots sont employés au sens propre.

b) La décision du philosophe scythe

-La fontaine décrit le scythe tentant d'imiter le sage

-Plusieurs procédés utilisés pour signifier l'absurdité du scythe

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