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Paragraphes argumentés sur Phèdre (Racine)

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Par   •  18 Février 2017  •  Commentaire de texte  •  799 Mots (4 Pages)  •  4 542 Vues

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FRANÇAIS

Paragraphe argumentés sur Phèdre

1) Comment Phèdre décrit-elle la passion qu’elle éprouve pour Hippolyte ?

Phèdre décrit sa passion pour Hippolyte en se servant de toutes les sensations qu’elle éprouve à l’intérieur de son Corps et tous ses troubles physiques, moraux et ses idéalisations. Dans cette tirade les figures de styles sont aussi présentes. Comme quand elle dit : « je le vis, je rougis, je palis à sa vue » (vers 273), on peut remarquer qu’elle parle de son physique, c’set à dire de sa rougeur et de sa pâleur, en passant par son sens de la vue.  Elle nous démontre toute la puissance du regard et à la fois le signe d’amour et de honte. La figure de style mis en avant ici est l’asyndète.

Ensuite elle reprend (vers 274) en disant : « Mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais parler ». Dans cette première partie, nous ressentons comme un aveuglement et une perte des sens, du contrôle. La phrase est une double négation.

« Je sentis tous mon corps et transir, et bruler ». Dans cette deuxième partie, elle nous explique qu’elle se glace puis qu’elle brule. Donc dans le vers 275, les deux termes transir et bruler sont deux mots opposés et rapprochés dans une même expression. La figure utilisée est l’oxymore avec une répétition de « et ».

Ensuite « Le Mal » (vers 169) et « d’un incurable amour » (vers 283) se présente comme une métaphore de la maladie. C’est aussi un amour qui se manifeste par des troubles physiques opposés. Cela nous montre la différence entre sa volonté et l’expression de son corps. Donc c’est une absence de maitrise de soi.

Le terme « mon âme éperdue » (vers 274) cette fois ci est un trouble moral car elle est bouleversée par des émotions intenses et aussi une absence de raison. « Un trouble s’éleva » (vers 274) est un verbe de graduation, et cela nous montre le relief de l’égarement.  De même pour « Je cherchais dans leurs flancs ma raison égarée » (vers 282). Qui elle est une antithèse avec le verbe « cherchais ».

Pour l’idéalisation les termes « ennemi » (vers 272) et « idolâtre » (vers 293) sont des paradoxes de l’ennemi qui devient une idole. C’est l’ennemi de la raison qui est idole du cœur, c’est une antithèse.

On peut remarquer par la suite qu’il y a le champ lexical de la religion quand elle dit : « J’adorais Hippolyte » (vers 286) et « J’offrais tout à ce dieu que je n’osais nommer »

(Vers 288). C’est la fusion de l’amour qu’elle a pour Hippolyte aux vœux adressés à Vénus pour y échapper. C’est une passion religieuse alors qu’il s’agit d’un amour interdit.

Donc Racine nous montre les différentes phases d’émotions du corps et de l’esprit qu’il a utilisé pour décrire l’amour qu’a Phèdre pour Hippolyte.

2) En quoi Phèdre se présente-telle comme étant une héroïne tragique ?

Phèdre se présente comme étant une héroïne tragique car elle nous adresse son émotion intense et son amour pour Hippolyte. Cela révèle donc de la pitié comme dans le vers 291 ou elle dit « Contre moi-même enfin j’oser me révolter ». Cette phrase prouve qu’elle se bat pour arriver à l’oublier, c’est pour cela qu’elle se révolte et qu’elle s’en veut. Pareil pour le vers 292 qui dit « J’excitais mon courage à le persécuter. »  

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