Oral Français sur l'oeuvre A Une Passante de Baudelaire

ORAL : A UNE PASSANTE

o INTRO

- Baudelaire : fin du romantisme/début symbolisme, fin du XIXème siècle

- Considéré comme un des plus grands poètes français avec Verlaine et Rimbaud

- 1857, publie ver° finale des Lesbiennes, rebaptisée les Fleurs du Mal qui regroupe la quasi-totalité de sa production, recueil divisé en six parties : Spleen et idéal, Tableaux parisiens, Le Vin, Fleurs du mal, Révolte et La Mort

- Cette construction reflète son cheminement, sa quête : spleen et idéal, tout d'abord, constitue une forme d'exposition ; c'est le constat du monde réel tel que le perçoit l'écrivain. Baudelaire s'aventure ensuite dans les drogues (Le Vin) puis tente de se noyer dans la foule anonyme de Paris pour y dénicher une forme de beauté (Tableaux parisiens) avant de se tourner vers le sexe et les plaisirs physiques (Fleurs du Mal). Après ce triple échec vient la révolte contre l'absurdité de l'existence (Révolte) qui, elle aussi s'avérant vaine, se solde par La Mort.

- AUP : poème € sec° TP (évoca° rue de la capitale et rencontre), n’€ à la 1ère édi° FDM (1857), introduite par Bau dans réédi° augmentée.

→Récit : rencontre amoureuse, coup de foudre à la manière du roman, poésie accorde à la femme le rôle de muse, objet de l’amour et de l’admira° du poète elle se fait source d’inspira° (de sa vue, de sa pensée nait le poème)

I. UNE PASSANTE IDEAL DE BEAUTE

A. Un cadre moderne, bruyant

B. L’appari° de la passante

II. UN POETE SUBJUGUE

A. La fascina° du poète

B. L’idéal de l’amour baudelairien

III. UN MOMENT FUGITIF

A. Une appari° fugitive

B. L’espoir impossible de retrouver l’idéal aperçu

• Vers 1 : inscrit le poème dans le décor du TP

Paris moderne, bruyant, affairé

Rue = milieu hostile

Personnifica° de la rue (la rue hurlait) = entité agressive

adj « assourdissante » = cacophonie urbaine

Cadre du sonnet hostile, appari° d’une passante va, par un saisissant contraste, effacer cette cacophonie urbaine.

• Une passante apparait, majestueuse, laissant un sentiment de perfection au poète.

Descrip° passante suit regard poète

Silhouette (« longue, mince, en grand deuil »), geste de la main (« d’une main fastueuse »), détail de la toilette (« le feston et l’ourlet »), la jambe (« sa jambe de statue »).

Enuméra° d’adjectifs (vers 2) : retarde appari° de la femme (vers 3 : « une femme passa »), suspend le lecteur au regard du poète qui voit la femme s’approcher.

• Femme gracieuse, sa démarche harmonieuse

Rythme ample (rythme qui se déploie en donnant l’impre° de ne jamais s’arrêter), (vers 2 à 4) = harmonie

Portrait femme s’étend par enjambement sur le 2ème quatrain : idée d’expansion, d’harmonie

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