Milan Kundera , l'ignorance

Milan Kundera , L’ignorance , Gallimard , 2003

Je vais vous présenter le roman de Milan Kundera - « l’ignorance » écrit en français en 2000 et paru en France en 2003 . C’est le troisième livre de Milan Kundera qui est écrit en français ( dixième roman de Kundera) . Avant le résumé du roman et l’analyse des sujets traités par l’auteur je vais commencer par les éléments biographique du l’auteur qui sont directement lié sur le sujet central du roman : l’exil politique .

Milan Kundera né en 1929 à Moravie , il est un écrivain tchèque naturalisé français , émigré en France en 1975 , il a obtenu la nationalité française en 1981 . Il écrit ses premiers livres en tchèque ,et commence à écrire en français à partir de 1995 .

Après des études secondaires à Brno , en 1948 Kundera fait les études de littérature et d’esthétique à la faculté des lettres de l’Université Charles de Prague , après deux semestre il change l’orientation et s’inscrit à l’école de cinéma de Prague , la FAMU . À cette époque il est communiste convaincu. Il est inscrit au parti communiste depuis 1947 mais en 1950, il est exclu pour avoir commis un acte considéré comme délictueux . En 1956 , il est réintégré dans le parti , mais en est définitivement exclu en 1970 à la suite de ses prises de positions à partir 1967 . L’invasion soviétique en aout 1968 met fin à la liberté d’expression et plonge le pays dans le néo-stalinisme . cette atmosphère n’a pas changé jusqu’à la chute du communisme en Tchécoslovaquie en 1989 . Kundera exclu à nouveau du parti perd son poste d’enseignant et ses livres sont retirés des librairies et des bibliothèques . Il décide alors de prendre son chemin de l’exil en s’établissant en France .

Milan Kundera devient l’un des plus célèbres écrivains émigré de notre temps et développe dans son œuvre sa vision d’exil , il est le représentant de la résistance intellectuelle tchèque qui se positionne contre le système totalitaire et une voix migrante au sein de la littérature française actuelle .

Et donc , Kundera lui même émigré qui a cette expérience de l’émigration /l’exil politique raconte l’histoire de deux Tchèques qui ont émigré en 1968 , après l’échec du Printemps de Prague et qui se retournent pour passent quelques jours à Prague , après la révolution de velours .

Par l’histoire croisé de deux émigrés tchèques qui avaient fui la Tchécoslovaquie après l’intervention russe de 1968 Milan Kundera traite les questions et les points essentiels/fondamentaux lié à l’émigration et s’interroge sur la question du retour / Grand Retour : qui on devient en passant une vingtaine d’année loin d’un pays d’origine ? il parle de l’effet du temps , du passé , de la mémoire humaine , de l’oubli , de l’aliénation , de l’impossibilité de retour / l’émotion du Grand retour ,de la nostalgie ,de l’ignorance , du souffrance , de la solitude , du détachement ,du patriotisme , de la rupture /de la séparation , et de l’identité en exil et la construction des nouvelles identités .

Les deux personnages émigrés sont représentés par Irena qui vit à Paris et par Josef qui s’est installé à Danemark . Ils se sont croisées par hasard à l’aéroport de Paris mais sans se reconnaitre mutuellement . *Irena se souvient très bien de Josef - un homme qui avait tenté de la séduire alors qu’elle vivait en Tchécoslovaquie et à qui elle a renoncé pour épouser son fiancé Martin . Elle a eu toujours l’impression d’être passée à cote du grand amour . mais Josef ne reconnaît pas Irène , l’auteur explique cette particularité de mémoire en disant que la capacité de la mémoire diffère d’un individu à l’autre mais aussi parce qu’ils n’ont pas l’un pour l’autre la même importance .

Les deux personnages se rencontre troisième et dernière fois lors du jour de départ de Josef .Les deux personnages se rencontre une fois à Prague , Milan Kundera raconte les expériences du Grand Retour qu’ils ont vécus individuellement mais qui se ressemblent l’un à l’autre .

Le roman commence avec la vie d’Irèna qui a immigré avec son mari Martin . la veuve et mère de la famille elle s’est remarié avec un entrepreneur suédois prénommé Gustaf . L’auteur parle de la peur de Grand retour qui a eu Irena . C’est son amie française Sylvie qui l’a conseillé de retourner dans son pays natale après le changement du régime . Avant d’écrire le retour d’irena et accueille qu’elle a eu à Prague l’auteur décrit comment elle était reçu en France en tant qu’immigré .

Tout d’abord Milan Kundera parle sur les événement historiques . Il dit que pour comprendre la vie d’Irène il faut absolument traiter les événements historique . D’abord il parle sur les grandes dates du XXe siècle : Les deux guerres mondiales , la guerre froides qui ont marqués le monde entier .Puis sur les dates l’importances secondaires : 1936- la guerre civile en Espagne , 1956-l’invasion Russe en Hongrie , 1948-Yougoslaves se révolte contre Staline et 1991 -«  quand ils se mirent tous ensemble à s’entretuer »

Quand à l’histoire des Tchèques , il distingue trois période : 1918(l’indépendance )-1938 ( perdre l’indépendance) ; 1948-1968(l’invasion russe) et 1968-1989 (revolution de velours ) . Il dit sur cette trois période que l’histoire tchèque connait une remarquable beauté mathématique due à la triple répétition du nombre vingt .

Dans les années 50 et 60 dit Kundera , pour les Français le seul vrai mal c’est le fascisme: Hitler , Mussolini , l’Espagne de Franco, les dictatures d’Amériques latine . Ils ne sont décidés que vers la fin des années 60 et durant les années 70 à concevoir aussi le communisme comme un mal mais mal d’un degré d’inférieur , mal numéro deux. C’est à cette époque que Irena et son mari sont émigré en France et ils ont prie l’habitude d’expliquer le régime qu’ils ont fuie comme ça : «  Si horrible qu’elle soit , une dictature fasciste disparaîtra avec son dictateur , si bien que les gens peuvent garder l’espoir . Par contre , le communisme, appuyé par l’immense civilisation russe , pour une Pologne , pour une Hongrie ( et ne parlons même pas de l’Estonie !) , et un tunnel qui n’a pas de bout . Les dictateurs sont périssables , la Russie est éternelle . C’est dans un absence totale d’espoir que consiste le malheur des pays d’où nous venons . »

L’auteur parle aussi du rêve d’émigration qui est pour lui l’un

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