Maupassant cas
Dissertation : Maupassant cas. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Gabrielle-anne D'astous • 19 Septembre 2016 • Dissertation • 1 822 Mots (8 Pages) • 3 262 Vues
Volet 1 : Le plan détaillé
Veuillez remplir les espaces prévus à cet effet.
INTRODUCTION | ||
Sujet amené | ||
Contexte sociohistorique | Île de Corse vendue à la France en 1768 Napoléon Bonaparte en était originaire Société aimant la vengeance : «Se venger est la première loi des Corses.» Société prônent l’honneur et la justice La justice est arbitraire Tradition de violence «Le père Alphonse Duval, administrateur à Ajaccio entre 1942 et 1945, analyse la vengeance corse, qu’il attribue à la nature vive et irritable des Corses, à l’administration de la justice défectueuse qui obligea ces derniers à se faire justice eux-mêmes ainsi qu’à la valorisation de l’honneur» (tirée de mise en contexte, devoir 2, «UNE VENDETTA DE GUY DE MAUPASSANT») | |
Contexte littéraire | Courant | Réalisme |
Caractéristiques | Vraisemblance Objectivité pour présenter le réel Reproduit ce qu’il a vu (observation) Conception pessimiste de l’humain Beaucoup d’éléments stylistiques | |
Contexte personnel | Biographie | Né en 1850 Maupassant séjourne en Corse en 1880 Veut communiquer sa vision personnelle du monde Espère qu’on améliore les situations difficiles Pense comme Sade, que le monde veut du mal à l’homme |
Thématique de l’ensemble de son œuvre | Vengeance Mort | |
Sujet posé | Maupassant met en évidence dans la courte nouvelle «La vendetta» la réalité présente sur l’île de Corse lors de sa visite à l’époque. | |
Sujet divisé |
- Comportement des personnages réels, non fictifs |
DÉVELOPPEMENT : ARGUMENTATION EN TROIS PARTIES | ||
Premier argument principal | ||
Maupassant présente un point de vue personnel sur les valeurs corses. | ||
Argument secondaire | Illustration | Commentaire explicatif |
L’auteur montre le comportement destructeur de la vieille résultant de l’adhésion aux lois de l’honneur corse | Caractérisation du tempérament : « Va, va, tu seras vengé, mon petit, mon garçon, mon pauvre enfant. Dors, dors, tu seras vengé, entends-tu? C’est la mère qui le promet! Et elle tient toujours sa parole, la mère, tu le sais bien. » (p. 180) « Elle ne dormait plus la nuit; elle n’avait plus ni repos ni apaisement; […] elle marchait maintenant, sans repos, dans sa chambre, l’œil toujours fixé sur la côte de Sardaigne. » (p. 181) | Répétition du thème de la vengeance. On y voit dès le début l’obsession. Description énumérative insistant sur l’attitude vengeresse qui amplifie l’affirmation précédente. |
Argument secondaire | Illustration | Commentaire explicatif |
L’auteur s’oppose à l’aide de la religion à l’acte de vengeance qui est un principe pour les Corses | «Elle pria, prosternée sur le pavé, abattue devant Dieu, le suppliant de l’aider, de la soutenir, de donner à son pauvre corps usé la force qu’il lui fallait pour venger le fils» (p. 181) «Quand elle jugea le temps venu, la mère Saverini alla se confesser et communia un dimanche matin» (p. 18) «» (p. 18) | La dame se sert des forces de la religion à plusieurs reprises pour nous laisser croire que ses actes sont normaux (normaux pour les corses). Elle s’en sert pour augmenter sa force, mais sa force pour semer sa vengeance, pour causer la mort de quelqu’un d’autre, ce que la religion maintenant est contre. La vieille se sert de Dieu pour la soutenir dans ce parcours bref, pour l’aider. |
Deuxième argument principal | ||
Malgré le point de vue subjectif, l’auteur maintient l’objectivité par des divers procédés de narration | ||
Argument secondaire | Illustration | Commentaire explicatif |
Le narrateur ne porte pas de jugement sur la vieille, il fait le récit de son comportement. | « Quand la vieille mère reçut le corps de son enfant, que des passants lui rapportèrent, elle ne pleura pas; mais elle demeura longtemps immobile à le regarder; puis, étendant sa main ridée sur le cadavre, elle lui promit la vendetta. » (p. 180) | Le portrait de la mère est tracé par l’adjectif « main ridée », qui indique sa vieillesse, les expressions « ne pleura pas », qui montre sa force de caractère, et « longtemps immobile à le regarder », qui révèle son caractère entêté. L’auteur n’a rien expliqué, il s’est contenté de décrire. |
Argument secondaire | Illustration | Commentaire explicatif |
L’auteur décrit l’histoire avec de vrais éléments, de façon réaliste qui met l’accent sur la cruauté de la Corse et des gens qui y vivent. | Décors : «une petite maison pauvre sur les remparts de Bonifacio» (p.179) «par-dessus le détroit hérissé d’écueils» (p.179) «Elles ont l’air de nids d’oiseaux sauvages » (p.179) «ce paysage terrible où ne s’aventurent guère les navires» (p179) «cet horizon sauvage et désolé» (p.179) «C’est un petit village sarde» (p.180) Comportement de la chienne : «grande bête maigre, aux poils longs et rudes» (p.179) «tout le jour et toute la nuit, hurla» (p.181) « Sémillante, exténuée, dormait» (p.181) «devenue furieuse, aboyait d’une voix rauque» (p.181) «enfonçait ses crocs dans les cordes» (p.182) «acharnée» (p.182) | Tous les adjectifs choisis ici ont une importance. Ce texte a une description réelle des éléments pour que le lecteur se sente vraiment dans l’histoire. De cette façon, l’auteur organise ses mots et son texte pour souligner les côtés sombres et misérables de cet endroit ainsi que les gens qui y vivent. L’auteur laisse les lecteurs dans une vision malheureuse de ces lieux. |
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