Les plaisirs et profits d'un roman

Les plaisirs et profits d’un bon roman : dissertation a la maison

Depuis le début de notre ère, la lecture est utilisée pour des raisons diverses selon la personne ou le but qu’elle espère atteindre. Bien qu’elle soit souvent portraiturée comme un divertissement, elle permet pour certains de s’évader, du quotidien, du chagrin et de fuir dans un autre monde. En effet, dans son essai, la mort d’un roman : d’un mélodrame et de ses avatars, s’interroge sur ce principe et se questionne sur le future de notre société si le plaisir s’y retrouverais de nouveau dans la littérature. La plus grande qualité d’un bon roman est que l’on retire non seulement le plaisir en sa lecture mais que derrière ces histoires se cachent pleins d’enseignements et de leçons à retenir. Tout d’abord ce texte analysera comment la lecture de tout roman favorise le retour sur soi. Ensuite, comment celle-ci peut être utiliser comme un moyen d’amusement ainsi qu’une source d’apprentissage.

        Premièrement, le livre est un petit monde rempli de surprises. Le fait de lire donne le plaisir d’être absorbe dans un nouvel univers, de pouvoir se mettre dans la peau d’un autre, de s’évader et vivre ailleurs au fil des lignes. Cela devient donc une source qui developpe l’imagination et la créativité. Un bon roman ouvre tellement de portes que juste l’envi de le terminer est un grand plaisir par lui-même.

La lecture est l’un des meilleurs moyens pour se vider la tête de tous soucis et de problème que l’on fait face. Cela se produit car nous imaginons ce qui se passe dans l’histoire et ceci entraine notre concentration sur une situation complètement distincte. De plus, Montesquieu conteste qu’il n’ait « jamais eu de chagrin qu’une lecture n’ai dissipé » ce qui signifie qu’il n’y a de malheurs que la lecture ne puisse faire disparaitre pour un bref instant. Le trajet vers un autre monde n’est pas seulement utile pour réduire le fardeau de stress mais peut être également la source de bonheur et de sentiments heureux. Par exemple, au bout de The Kite Runner, absorbée et envahi par tous les évènements et figures de la littérature un individu peut se rendre au point de ne pas pouvoir dormir sans avoir lu une page de Khaled Hosseini. Le plaisir de pouvoir découvrir des lieux auxquelles nous n’irons peut-être jamais, la joie de lire une histoire tellement bien raconter qu’elle nous remporte dans un monde nouveau sans que l’on se rende compte jusqu’à la dernière page.

Ensuite, la lecture d’un roman aiguise notre créativité et imagination. La créativité n’étant rien sans l’imagination, car elle est inexistante sans la fantaisie. S’envahir et rêver fait travailler le cerveau, car nous devons reproduire ce que nous avons lu. Le voyage dans un univers inconnu est donc un voyage dans son subconscient aussi, puisque souvent on s’identifie inconsciemment avec les personnages de l’intrigue. Dans son roman, Sunday’s at Tiffany’s, ou il nous décrit un personnage qui se questionne de l’existence de son ami imaginaire, James Patterson démontre que notre pensée et un bon livre de fiction peut nous faire pousser des ailes. Il nous précise que ; « Le fantasme est beaucoup plus mieux que la réalité ».

Alors que chaque conte représente une intrigue originale, un bon roman devient le principe déclencheur de l’imagination et source de refoule du stress. Ainsi, l’envi de tourner les pages et avancer en sa lecture développe un sentiment de plaisance.  En fait, « le roman est un corps qui vit, qui se transforme. Un corps surtout qu’on peut déclarer mort. Car il y a la plus qu’une autopsie, dans cette charge, il y a un performatif. Un acte de langage dont le but n’est pas de décrire un état de fait mais de le faire advenir. » Ce corps nous entraine dans sa découverte et nous laisse en angoisse jusqu’à ce qu’on l’on ne performe une dissection au complet.  

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