Les différents mouvements littéraires et artistiques
Analyse sectorielle : Les différents mouvements littéraires et artistiques. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar gameboy • 2 Décembre 2014 • Analyse sectorielle • 1 251 Mots (6 Pages) • 615 Vues
Les mouvements littéraires
Fiches de coursFrançais1re ES1re L1re S1re TechnoLes mouvements littéraires
Pour bien comprendre un texte, il faut savoir le situer dans l’histoire des idées et des mouvements littéraires et artistiques.
1 L’humanisme
Pour ce mouvement, reportez-vous aux fiches 41, 42 et 43.
2 Le baroque
Le baroque naît à la fin du xvie siècle et se prolonge jusqu’au second tiers du xviie siècle. Il est marqué par les guerres de religion.
Il se caractérise par l’exubérance des formes, le mouvement, les jeux de miroir, les métamorphoses. Mais ceci se dessine sur un arrière-fond pessimiste : la mort est toujours présente, le monde est inconstance et illusion.
Le baroque s’exprime dans le théâtre et la poésie. Les effets de théâtre dans le théâtre et de mise en abyme sont privilégiés (Corneille, L’Illusion comique).
Il donne lieu à deux déclinaisons antagonistes : la préciosité et le burlesque. La préciosité s’éloigne du réel en utilisant un langage raffiné (périphrases, antithèses…). Le burlesque se rapproche du réel et emprunte le registre satirique.
3 Le classicisme
On le fait coïncider avec le début du règne personnel de Louis XIV (1661). On l’oppose en général au baroque. À la fin du xviie siècle, la querelle des Anciens et des Modernes (les Anciens sont pour l’imitation des modèles antiques, les Modernes sont contre) marque la fin du mouvement.
Le classicisme se caractérise par la recherche de l’unité, de l’harmonie, de l’ordre et de l’équilibre des formes : reflet d’une beauté universelle et intemporelle que le siècle aurait enfin atteinte sous le règne de Louis XIV. Cet idéal concerne tous les domaines, y compris la langue qui doit être élégante et débarrassée de tous les jargons, celui des médecins ou celui des précieux, tous objets de moquerie chez Molière. L’honnête homme, homme social, poli et mesuré, est porteur des valeurs du classicisme.
La visée de l’écrivain est souvent morale. Il faut plaire et instruire (« placere et docere »). Ainsi la tragédie se doit de purifier (catharsis) les passions ; la comédie corrige le vice des hommes ; les fables délivrent une leçon. Les moralistes, par leurs portraits (La Bruyère, Les Caractères, 1687) et leurs maximes (La Rochefoucauld, Maximes, 1664) participent du même principe. Le roman est concentré et court (Madame de La Fayette, La Princesse de Clèves, 1678), Pascal dans ses Pensées choisit des formes brèves et discontinues.
4 Les Lumières
Au xviiie siècle, ce mouvement est européen. On parle de siècle des Lumières, de philosophes des Lumières. Attention, la plupart de ces écrivains n’ont pas connu la révolution française, même si leur réflexion l’a influencée.
L’éloge de la raison et la foi dans le progrès le caractérisent. La lumière de la raison permet de combattre l’obscurantisme et la superstition et de faire progresser les hommes vers le bonheur. Pour les Lumières, le monde est explicable de manière rationnelle. L’Encyclopédie initiée par Diderot et d’Alembert se donne comme objectif d’en rendre compte dans tous ses aspects et de le rendre compréhensible.
Les écrivains prennent des positions très critiques et s’engagent dans leur siècle ; on débat sur l’esclavage, la religion, le clergé, la tolérance et le fanatisme, par exemple. On réfléchit sur les types de gouvernement, le contrat social, et sur la place de l’individu dans la société. C’est le siècle des essais, ainsi que des formes de l’argumentation indirecte comme les utopies ou les contes philosophiques. Tout est bon pour propager les idées des écrivains philosophes et expérimenter leur validité.
5 Le romantisme
Après la chute de Napoléon (1815), l’échec des idéaux portés par la révolution et le retour de la
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