Les Rougon-Macquart
Documents Gratuits : Les Rougon-Macquart. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Oumaya • 6 Décembre 2012 • 551 Mots (3 Pages) • 1 290 Vues
Commentaire :
La Bête humaine d'Émile Zola
Jacques Lantier est un mécanicien qui lorsqu'une femme l'approche à des pulsions meurtrières. Nous commencerons par analysé le fait que Jacques soit victime d'un dédoublement de personnalité et qu'il a la conscience d'un homme mais qu'il est victime de pulsions de bête sauvage.
Jacques est victime de pulsions bestiales dont il a conscience, et qui font de lui un personnage à la double personnalité.
Au début du roman, Zola insiste sur la bienveillance et la gentillesse qu'a Jacques envers sa marraine Phasie, celle-ci se sent menacée par son mari qui tente de la tuer en l'empoisonnant, son filleul, Jacques, quant à lui, tente de la rassurer.
On peut alors dire que Jacques possède de bonnes qualités.
Mais, on ne peut ignorer le mal qui le possède (« Une fureur semblait le prendre »), qui lui vient de sa mère et qui lui fait souffrir : la folie meurtrière.
Ces instincts refont surface lorsqu'il est en présence des femmes qu'il désir et essaye alors de faire face à ces instincts : la gorge « chaude et blanche » de Flore éveille chez lui son instinct bestial (qu'il avait cru disparu) comme le montre le champ lexical du fauve « proie », « la femelle », « bête enragée » et décide de s'enfuit pour ne pas lui faire de mal.
C’est surprenant d'apprendre ceci au fur et à mesure qu'on avance dans le roman, apprendre que Jacques est victime de pulsions animales, qu'il ne parvient pas à contrôler alors qu'il donne une image positif au début du roman mais sa personnalité bienveillante et gentille ne parviennent pas à maîtriser ses instincts, ils sont plus fort que lui.
Jacques compare la Lison comme une « maîtresse apaisante », on peut donc insinuer qu'elle est la seule qui parvient à le calmer ; mais lorsqu'il est seul il essaye de se contenir, se fait violence pour ne pas céder à la folie meurtrière : « la face enfoncée dans l’herbe », « ses doigts tordus entrèrent dans la terre », le narrateur emploi des verbes qui montrent la violence de sa réaction par l’emploi du passif et du participe passé « tordus ».
Jacques est mi homme, mi bête lors de ses pulsions, les verbes employés pour caractériser les animaux « une férocité », « ramassa d'un bond », « enragé ».
« cette gorge nue, entre les deux seins blancs, aux fleurs roses », « cette gorge, chaude et blanche », dans sa folie on a l'impression qu'il a une meilleur vue que l'homme.
Mais on peut observer que Jacques est agressif malgré lui car il ne se plaît pas dans cette violence gratuite part rapport à Roubaud qui, lui, commet des crimes prémédités.
A la fin, on ne sait pas laquelle de ses deux personnalités caractérise le vrai Jacques Lantier de la bête.
Il est difficile de dire de façon objective si Jacques est un « héros » de par son côté sympathique, social, ses aptitudes qu'il a à surmonter les difficultés ou si c’est à partir du moment où la folie
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