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Les Misérables, Victor Hugo

Commentaire de texte : Les Misérables, Victor Hugo. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  3 Janvier 2013  •  Commentaire de texte  •  1 244 Mots (5 Pages)  •  2 673 Vues

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L'âge d'or du roman apparaît au XIXeme siècle . Libéraux ou socialistes, les romanciers du XIX, siècle se sentent investis d'une mission : porter à la connaissance de tous le sort du plus grand nombre. La personnalité et l’œuvre de Victor Hugo sont exemplaires à ce titre. Les Misérables est un roman de Victor Hugo paru en 1862. Ce roman historique, social et philosophique est l' un des plus populaires de la littérature française et y décrit la vie de misérables dans Paris et la France provinciale du XIXe siècle. Cet extrait des Misérables s'attache plus particulièrement à une femme démunie, Fantine. Celle-ci a été renvoyée de l'usine de M.Madeleine et se trouve dans une misère considérable. Pour obtenir de l'argent pour Cosette, sa fille unique en pension chez les Thénardier, Fantine ira de déchéance en déchéance, jusqu'à la prostitution.

A quels moyens extrêmes un personnage démuni peut il avoir recours pour sauver une personne chère à ses yeux dans un contexte une social difficile et injuste au XIX siècle ?

Fantine est un personnage misérable dont la condition sociale est précaire. Grâce à ses vertus humaines elle combattra la misère et se sacrifiera physiquement et moralement.

Fantine vit dans une situation misérable dont la condition sociale est précaire. Depuis son renvois de l'usine de M.Madeleine, Fantine a de grave soucis financier. Pour ainsi dire, elle loge dans un logement infecte sous les toits destinés aux miséreux : « elle n'avait plus de lit » (l.6), ses meubles et ses vêtements ont perdu le sens de l'esthétique «  chaise dépaillée » (l.7), «  son corset vieux et usé » (l.15) et vit sans isolation car «  Dans l'autre coin, il y avait un pot de beurre à mettre l'eau, qui gelait l'hiver » (l.9). Ses autres meubles étaient détenus par le fripier qui lui rappelle chaque jour qu'elle doit lui verser de l'argent. Fantine devient de plus en plus révoltée de ne pas être mieux payée : « Dix-sept heures de travail, et neuf sous par jour ! ». Cette exclamation montre que sa conditions de vie égale à sa condition morale.

En effet, Fantine est un personnage qui perd sa joie de vivre. Le début du texte annonce qu'elle renonce à son paraître «  Fantine jeta son miroir par la fenêtre » (L.1), «elle avait perdu la honte, elle perdit la coquetterie » (l.11). La personne la plus détestable venait tout d'abord du Père Madeleine avant le fripier qui lui réclame de l'argent à chaque occasion qu'il l'a voit. Fantine se sent « traquée et il développait en elle quelque chose de la bête farouche ». De ce fait, Fantine devient une femme qui aimerait éviter tout contact avec le monde pour ne pas subir les critiques des autres ou leurs «  scènes » (l.17). Toute cette pression ne l'a laisse pas la pauvre femme indifférente : «  elle passait des nuits à pleurer et à songer ».

Il n'empêche que Fantine est une femme qui sait combattre la misère grâce à ses vertus humaines. Elle sait faire des choix difficiles pour sauver son entourage de la misère et leur permettent ainsi un avenir meilleur que le leur. Ici, Fantine à choisi d'aller « chercher la fortune » en devenant fille publique. Dans cet extrait, on assiste à l'injustice d'un destin qui ne laisse pas de choix de gagner de l'argent autrement. Les autres personnages ne sont pas compréhensifs à sa situation et vont même jusqu'à la traiter de « coquine » (l.27). Ainsi le lecteur prend entièrement partie de la jeune femme tout comme le narrateur qui n'hésite pas à s'exclamer et à souligner sa situation pitoyable : « Que voulait-on d'elle bon Dieu ! » (l.27). On peut remarquer

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