Le livre apporte-t-il un jugement objectif sur le pouvoir et la société en générale ? Qu’attendons-nous réellement du livre ?
Mémoire : Le livre apporte-t-il un jugement objectif sur le pouvoir et la société en générale ? Qu’attendons-nous réellement du livre ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 20 Mai 2014 • 1 075 Mots (5 Pages) • 1 194 Vues
Transition : Nous pouvons donc nous poser la question de savoir pourquoi lisons-nous, il est vrai que nous lisons pour se divertir mais encore plus que ça, nous lisons le plus souvent pour apprendre, …
Tout d’abords, le livre apporte-t-il un jugement objectif sur le pouvoir et la société en générale ? Qu’attendons-nous réellement du livre ? En fait, pour répondre à ces questions, il faut déjà savoir se que nous voulons, ensuite en déclinera la deuxième question puis la première.
Premièrement, pour savoir ce que nous voulons ‘un livre, d’un écrivain, d’un poète, il faut savoir si nous voulons être guidé vers LA vérité, qui sera « réelle », que nous serons obligé d’admettre puisque c’est la vérité ; ou alors si nous voulons être guidé vers DES vérités, qui pourront cacher la véritable vérité pour l’atténuer, mais nous ne saurons jamais quelle est la vraie vérité, et ainsi, nous passerions pour des lâches, pour n’importe quoi, sauf des adultes, des Hommes.
Ensuite, nous pouvons donc bifurquer vers deux possibilités, à savoir se que l’on attend du livre, de l’écrivain : soit nous attendons de lui qu’il accepte sa mission et qu’il nous guide vers la bonne et unique vérité, ou bien qu’il nous guide plus ou moins vers la vérité, mais en la dissimulant au milieu d’autres vérités, qui ne feront qu’éloigner le lecteur de la vraie vérité.
Enfin, de ces deux possibilités, en découlera forcément une conclusion, la même pour les deux choix : le livre apportera soit un regard critique direct sur le pouvoir et la société en générale, sans passé par quatre chemins, soit il modifiera sa trajectoire vers son but, qui lui ne reste pas inchangé : même au travers de plusieurs critiques, même contre un régime imaginaire, l’écrivain critiquera forcément le pouvoir et la société. Dans Les voyages de Gulliver Jonathan Swift (1721), l’auteur raconte 4 différents voyages du héros Gulliver, et nous allons nous interrésser à son premier voyage : le voyage à Lilliput. Après un naufrage du chirurgien de marine, Lemuel Gulliver, celui-ci se retrouve sur l’île de Lilliput, dont les habitants, les Lilliputiens, ne mesurent qu'environ six pouces de haut. Plusieurs aspects de la société lilliputienne semblent bien plus avancés que l'Angleterre de l'époque, pourtant les peuples passent leur temps à faire la guerre. Après bien des aventures, Gulliver découvre l'origine de la guerre entre Lilliput et Blefuscu qui est l'île voisine : un roi a voulu imposer le côté par lequel devaient être cassés les œufs à la coque ; d'où le nom des partisans de chaque régime : les Gros-Boutiens et les Petits-Boutiens. CE voyage n’est qu’en fait une satire de la société d’Angleterre qui dénonce ouvertement la « non-maturité » du peuple mais surtout du pouvoir [règne de Georges 1er (1714-1727)], qui ne pense qu’à faire la guerre.
De plus, le livre ne doit pas seulement nous guider, mais il doit nous amener à un questionnement sur nous-mêmes, se demander ce que l’on est, ce que l’on a fait, si c’est bien, si c’est mal.
Comme dit précédemment, le livre apporte un jugement critique objectif sur le pouvoir et la société en générale, mais pas que. En effet, si le livre (l’écrivain) critique, il veut aussi nous amener à se questionner
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