Le XVIIEME SIECLE

 Le XVIIème siècle

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1. Le contexte historique et social

A la fin du XVIème siècle, Henri IV a pacifié le royaume de France (grâce à l’Edit de Nantes) et renforcé l’autorité du souverain. Suite à son assassinat, le trône royal vacille sous le règne de Marie de Médicis et la force de l’Etat est incarnée par le cardinal de Richelieu sous Louis XIII. Louis XIV, à la mort de Mazarin, se passera désormais de Premier Ministre, et gouvernera personnellement le royaume avec autorité et faste. Evinçant les aristocrates et s’entourant de hauts fonctionnaires dignes de confiance (Dont Colbert), Louis XIV se fera appeler le Roi Soleil et règnera en monarque absolu. Durant ce long règne stable et luxueux, Louis XIV s’entoure d’une cour oisive, de musiciens (Lulli), et de dramaturges talentueux (Molière, Racine), et fait construire des bâtiments somptueux qui deviennent des symboles de son triomphe. Cette cour fera l’objet de railleries de la part des moralistes, voire de haine de la part du petit peuple qui vit alors dans la misère.

La fin du règne de Louis XIV à sa mort en 1715 entraînera un certain déclin. En effet, les famines, des paysans dont les révoltes sont réprimées, les guerres d’expansion en Europe  (Lutte pour le trône d’Espagne et les questions religieuses (Crise du jansénisme, révocation de l’Edit de Nantes) recommencent à déchirer la nation qui aborde le nouveau siècle dans un climat de révolte et d’instabilité.

1. Les formes et les mouvements littéraires

Les formes littéraires*

Le style qui caractérise le mieux le siècle de Louis XIV peut être défini en art comme en littérature par les exigences suivantes : clarté, sobriété, mesure et respect de la tradition.

A cet idéal de beauté correspond un idéal humain qui est celui de l’honnête homme : noble ou non noble, il est cultivé mais sans prétention, passionné mais sans excès, il fréquente les salons littéraires en se méfiant des précieuses (comportement social et culturel plutôt féminin du XVIIème siècle, caractérisé par des manières et un langage excessivement raffinés)  et des libertins (individus libérés des dogmes de la foi et de certaines valeurs morales de la société).

Les écrivains vivent difficilement de leur production. A l’exception de dramaturges qui vendent leurs pièces aux troupes de théâtre ou qui entrent à l’Académie Française, il leur faut trouver un protecteur, princier ou royal, qui , en échange de services leur assure un revenu et les protège de la censure.

Le triomphe du théâtre ; la scène conjugue à la fois l’art de plaire et d’instruire. Les dramaturges sont les figures majeures de la production littéraire du siècle, d’abord protégés et encouragés par Louis XIII et Richelieu, et favorisés par Louis XIV qui crée la Comédie Française. On retiendra dans le registre tragique Corneille puis Racine, Molière dans celui de la comédie.

En accord avec les valeur prônées par ce siècle, celles des exigences de la ‘araison » et de l’honnête homme, la prose d’idées va se développer. Cette prose se présentera sous des formes variées : des essais philosophiques ( Comme le Discours de la méthode de Descartes ou les Pensées de Pascal) ; des lettres comme celles de la correspondance de Mme de Sévigné ; des maximes comme celles de l a Rochefoucauld, ou des portraits comme les Caractères de La Bruyère.

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