La résistance par la littérature et par l'art au XXe siècle
Dissertation : La résistance par la littérature et par l'art au XXe siècle. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar nounous1 • 31 Décembre 2017 • Dissertation • 5 229 Mots (21 Pages) • 706 Vues
Epi : résister
Bien avant le vingtième siècle, l’histoire nous a montré que des hommes tels que Voltaire avec l’affaire Calas ou encore Hugo contre la peine de mort pouvaient s’élever contre l’autorité, la résistance n’est donc pas une idée nouvelle. Le vingtième siècle verra se dérouler les deux événements les plus tragiques de l’histoire, la première guerre mondiale (1914-1918) et la deuxième guerre mondiale (1939-1945) ainsi que de nombreux autres conflits comme la guerre d’Espagne, d’Irlande.
Durant ces guerres, la population était oppressée et parfois même visée, alors des groupes s’indignèrent et s’opposèrent à l’autorité. L’engouement pour le modèle américain d’après-guerre fut tel que l’Europe se jeta dans la consommation irréfléchie et mécanique. Beaucoup d’artiste et intellectuels dénoncèrent alors cette société de consommation.
Ainsi nous pouvons nous demander comment s’est manifestée la résistance durant cette période.
Les formes de résistance furent nombreuses : certains s’armèrent et combattirent l’ennemi par les armes, d’autres dénoncèrent grâce à leur art (sculpture engagée, tableau engagé, écriture engagée) une injustice, un événement, un régime ou un modèle social.
Mais il peut arriver que des populations se défendent d’elles-mêmes contre un modèle social ou gouvernemental sans nécessairement utiliser les armes ou l’art mais en effectuant des actions à leur portée comme le boycott d’un type de magasin ou en manifestant.
Sommaire :
- La résistance par les armes.
- Guerres mondiales
- Autres Conflits
- La résistance par les arts.
- Guerres mondiales
- La société de consommation
- La résistance populaire et quotidiennes
- La résistance par les armes
- Guerres mondiales
La résistance se manifeste pendant la première guerre mondiale, elle est traduite par les mutineries des soldats. Les premiers refus d’obéissance de soldats français ont lieu dès 1914. Le contexte militaire est évidemment propice au cas d’insubordination. Ils sont d’abord la conséquence de la dureté des conditions de vie. La boue, le froid, la vermine, les permissions peu nombreuses et souvent retardées, l’état lamentable des zones de repos, le contact permanent avec le sang et la mort, sont autant de raisons qui poussent les soldats à la rébellion. Ces mouvements de révolte interviennent aussi en réaction aux échecs militaires et contre les erreurs du commandement. Ainsi, les mutineries qui affectent l’armée française, sont le résultat de nombreuses boucheries telles que la bataille du Chemin des Dames et des conditions déplorable dans lesquelles ils vivaient. Enfin, la lassitude gagne les soldats qui voient la guerre se prolonger alors que les officiers leur avaient fait la promesse que le conflit serait court.
Les types de mutineries sont nombreux. Le plus courant est le refus de monter au front : parfois, les soldats juge une bataille inutile et trop couteuse en vie. Ainsi il peut arriver qu’il refuse de combattre mais les soldats sont souvent punis de mort.
Il y avait aussi les mutilations volontaires : les soldats mettaient leur main au-dessus de la tranchée avec une cigarette ou bien il se tirait eux-mêmes sur la main, le résultat était le même : ils évitaient le combat. Mais ces cas disparaissent à partir de 1915 car les médecins, en examinant la plaie, voient les restes de poudres et en déduisait que le soldat s’est fait tirer dessus de manière volontaire.
Quand les soldats ne résistent plus mentalement, physiquement, ou quand le manque de leur famille se fait trop fort, il leur arrive de déserté. La gravité de la désertion diffère si elle a lieu à l’intérieur du front, s’il y a présence d’ennemi et si la désertion est définitive.
La fraternisation avec les Allemands et une forme d’insubordination plus spontanée, dans les moments difficiles tels que l’hiver. Elle nous est parvenue grâce à des témoignages de « poilus » qui affirme que cela peut aller de la simple discussion au partage d’un morceau de de nourriture.
Pendant la seconde guerre mondiale, durant le gouvernement de Vichy avec Pétain de nombreuses personnes refusèrent cette occupation Allemande et cette collaboration d’Etat : ainsi, ils agirent contre le gouvernement, ils résistèrent.
La résistance sous la France défaite et occupée :
Le 10 mai 1940, il y a la bataille de France avec la Blitz Kreig (stratégie Allemande consistant à avancer très vite dans le territoire ennemi). Face à cette avancée, les civils fuient vers le Sud de la France en créant un chaos monstre car ils abandonnent tout ce qu’ils ont et ils sont bombardés sur leur route car ils sont des cibles faciles pour les avions (6 millions de civils prennent la route de l’exode). Le 14 juin 1940, les Allemands défilent à Paris et le gouvernement est à Bordeaux. Ainsi, Pétain est nommé président du conseil le 16 juin 1940 et il va s’adresser au français dans un discours patriotique qui marquera les esprits : il leur demande de cesser les combats.
Le 22 juin 1940, l’armistice de Rethondes est signé et les conditions sont très dures :
-l’Alsace et la Moselle sont annexés
-Le Nord de la France est occupé
-Les deux millions prisonniers de guerre français restent en captivité
-La France doit verser 400 millions de francs par jour aux Allemands
-mise en place de tickets de rationnement
-L’armée est réduite à 100000 hommes
De nombreuses pénuries voient donc le jour, face à cette situation, Pétain se voit donner les pleins pouvoirs le 10 juillet 1940 et le lendemain, Pétain change la constitution et le régime de Vichy voit le jour (régime totalitaire). L’idéologie est la « révolution nationale » et la devise est « Travail, Famille, Patrie ».
Puis suite à l’entrevue de Montoire dans le Loir-Et-Cher avec Hitler, Pétain engage la collaboration d’état avec l’Allemagne :
-La France doit donner toutes ces ressources à l’Allemagne ce qui engendre des pénuries
-la police française est au service de l’occupant (rafle du vélodrome d’hiver : 13000 juifs sont arrêtés et déportés le 16 et 17 juillet 1942
-mise en place d’un service de travail obligatoire.
-création de la Milice qui traque les résistants et les juifs.
En 1942, l’Allemagne prend la zone libre.
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