La réforme de l'orthographe
Thèse : La réforme de l'orthographe. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar melanie.comtet • 22 Janvier 2017 • Thèse • 929 Mots (4 Pages) • 2 689 Vues
Synthèse de Français,
La réforme de l’orthographe.
Au cours des siècles, la langue française a largement évolué, et son orthographe a fait l’objet de plusieurs réformes. Ce corpus de quatre documents traite de la réforme de l’orthographe des années 2000. La question est donc de savoir : est-ce que la réforme d’orthographe peut être positive pour la langue française ? Premièrement, réformer l’orthographe est un bien fait pour l’apprentissage. Mais la réforme peut être jugée comme destructrice de la langue française.
La réforme de l’orthographe a été proposée afin de faciliter et simplifier l’apprentissage de l’orthographe française. Danièle Manesse dans « L’école et les parents » publié en 2000, et Françoise Ploquin dans « Le français dans le monde » en 2001 l’orthographe construit le sens, un mot à la même prononciation, mais un sens et une orthographe différente. Il existe plusieurs graphs pour un terme. Selon les deux auteurs, il n’y a pas de fautes, seulement des erreurs orthographiques. Danièle Manesse affirme qu’une forme peut être appropriée pour certains, et pour d’autre elle ne l’est pas. Françoise Ploquin ajoute que la réforme apporte une légère modification aux mots, la réforme permet d’associer la prononciation avec le bon sens. Mais cette dernière indique que la réforme modifie et ajoute qu’elle peut être une menace d’un point de vue de l’apprentissage. Elle affirme que la réforme doit être rajeunie. Mme Ploquin suggère ensuite que les rectifications proposées par la réforme sont bien intégrées par la population hormis les accents.
Une partie de la population considère la réforme comme un patrimoine social. Jean Paul Sartre dans « Les Mots, partie 2 d’Ecrire » montre que l’orthographe est un ensemble de règles communes à suivre. Jean Paul Sartre, Danièle Manesse et la publicité Hatier « Sans Bescherelle, t’as tout faux » mettent en évidence que l’orthographe est une culture populaire, une règle sociale, qui permet aux individus d’avoir une place dans la société. Jean Paul Sartre appuie cet argument en affirmant que certains parents font sauter des classes à leurs enfants pour le prestige au détriment de l’apprentissage de l’orthographe. La publicité du manuel Hatier met en avant l’importance de la maitrise orthographique pour la construction de la vie sociale notamment. De plus, François Ploquin explique que l’apprentissage de la langue écrite est difficile pour les élèves issus des milieux défavorisés. Elle insiste le fait que l’orthographe est un patrimoine citoyen, quelque chose de sacré pour les individus. Elle permet une distinction sociale dans une société de plus en plus exigeante avec les hommes. Elle souligne que c’est une affaire de tous.
L’enseignement de l’orthographe est beaucoup plus mitigé que ce qu’il laisse paraitre. En effet, comme le démontre Françoise Ploquin, il y a une capacité dans la réforme. Elle explique que le dictionnaire de l’Académie Française adopte en premier les modifications avant d’être suivi par d’autres dictionnaires. Selon elle, il faut maintenir l’esprit des réformes aux spécialistes et au public. La publicité Hatier, appuis ces arguments en faisant comprendre que l’orthographe est important pour la société. Néanmoins, une catégorie de personnes est plus sceptique face à cette réforme. Danièle Manesse évoque le fait qu’avec cette réforme, la distinction entre le singulier et le pluriel sera plus difficile à cerner. A ceci, Françoise Ploquin ajoute que la réforme créée le débat. Elle insiste en disant que certains la considère comme un échec du fait d’une mauvaise information. Elle complète ceci en parlant du mitige des enseignements. Elle explique ceci en indiquant qu’ils ne savent pas quels mots a vraiment été réformés. Ceci rejoint son idée de mauvaise information qui démontre que la réforme est mitigée au sein de la population.
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