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La peinture du moi dans les Essais de Montaigne

Dissertation : La peinture du moi dans les Essais de Montaigne. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  3 Décembre 2017  •  Dissertation  •  1 104 Mots (5 Pages)  •  740 Vues

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Etude d’un animal dans les Fables : Le LION

La Fontaine a écrit beaucoup de fables en rapport avec les animaux : « Le loup, le lion, l’âne, le renard… » J’ai choisi de prendre Le Lion car il représente le Roi dans les Fables et permet donc de faire une critique de la noblesse. Je vais vous parler :

  • Du caractère du Lion dans les Fables
  • De la portée allégorique de l’animal, qui représente-t-il dans la société
  • De l’image que la Fontaine veut lui donner auprès du lecteur
  • Et je choisirai deux Fables qui parlent du Lion et je les expliquerai

 De nos jours, Le lion, est en général, un symbole de vigueur, de force et de volonté. Il est associé au Soleil grâce à la forme de sa crinière et à son rugissement qui évoque l'éveil. Cet animal est gage de puissance, de pouvoir et d'intelligence. Indomptable, il est souvent près de la divinité. Cependant, il a également sa face sombre, car il évoque l'avidité, la cupidité et l'avarice. Sa force incontrôlée et son désir insatiable sont effrayants.

Dans les Fables, Le roi est souvent critiqué : incarné par le lion, il se montre orgueilleux, tout puissant et souvent injuste (le Lion, le Loup et le Renard) même s'il sait parfois se montrer généreux (le Lion amoureux).

Nous savons tous que cet animal est représenté comme le Roi des animaux, on comprend que le lion soit un symbole de force, de puissance, de souveraineté et de royauté. Il est comparé au soleil à cause de sa crinière. Dans les Fables le Lion est comparé à Louis XIV. Ex : « La Cour du Lion » est comparé à la Cour du Roi.

Lecture du Lion, le Loup, et le renard (232):

Cette fable Le Lion, le Loup et le Renard est la troisième du livre 8.  La Fontaine s'est inspiré d'Esope sur cette Fable. Elle est composée en vers mêlés avec des alexandrins et des octosyllabes. Il y a deux intrigues : l'une, un roi Lion souhaite détenir l'éternelle jouvence et convoque des charlatans (ses courtisans) pour parvenir à cela ; deux courtisans le Loup et le Renard, rivalisent de cruauté pour s'éliminer mutuellement et s'attirer les faveurs du roi. Du v.1 à 34 : nous avons un récit et corps de la fable, du v.35 à 40 : on a la morale et l’âme de la fable. Dans le corps on a 4 parties : du v.1 à 7 : on a la présentation des personnages ; leur situation initiale. Du v.8 à 13 : on a une réaction du Loup, qui diffère de celle du Renard vis à vis du Lion, du v.14 à 30 : on a une partie centrale au discours direct et une intervention du Renard. Du v.31 à 34 : on a une chute de la fable, le Lion suit les conseils du Renard et la ruse triomphe. Le récit est solide et structuré ; il commence au passé, se poursuit au présent de narration pour plus de vivacité et finit au passé. La Fontaine, à travers les animaux, critique et cherche à faire la satire de la société de l'époque et surtout des attitudes des courtisans par rapport au roi. C’est une morale Implicite.

Lecture du Lion amoureux (137) :

Cette fable Le Lion amoureux est la 1ère fable du livre 4. La Fontaine s’inspire aussi d’Esope sur cette Fable. Elle est composée d’octosyllabe. Un lion étant amoureux de la fille d’un laboureur, la demanda en mariage ; mais lui, le père ne pouvant pas donner sa fille à une bête féroce, lui doit de refuser à cause de la crainte qu’il en avait. Comme le lion ne cessait de le presser, il lui dit qu’il le jugeait digne d’être l’époux de sa fille, mais qu’il ne pouvait pas lui donner qu’à une condition, c’est qu’ils s’arrachent les dents et se limes les griffes ; car c’était cela qui faisait peur à la jeune fille. Il accepta facilement, parce qu’il aimait, beaucoup la jeune fille. Le laboureur n’eut plus que de pitié pour lui, et, lorsqu’il se présenta, il le mit à la porte à coups de bâton. Cette fable montre que ceux qui se fient facilement aux autres, une fois qu’ils se sont dépouillés de leurs propres avantages, ils sont facilement vaincus par ceux qui les redoutaient auparavant. Cette une morale explicite car elle est expliquée clairement et sans ambiguïté.

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