L'écriture ou la vie de Semprun
Résumé : L'écriture ou la vie de Semprun. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar romain19. • 10 Mai 2022 • Résumé • 1 737 Mots (7 Pages) • 476 Vues
L'écriture ou la vie :
Chapitre 1 : Personnage espagnol qui est en camp de travail depuis 1942 dont on ne connait a priori pas le nom (peut-être León Blum)
Moment du récit : 1945 mais nombreux retours dans le passé
Références à des personnages historiques qui ont été déportés : León Blum, professeur de la Sorbonne
Horreur des camps passe par la fumée (odeur, couleur, le professeur qui va être brûlé, et sa description auprès des soldats qui est un euphémisme), par son apparence et par son regard qui ne l'inquiètent pas plus que ça mais horrifient les autres
---> horreur par le regard extérieur
Phrases courtes, répétitions, énumérations, humour mal placé (a été si habitué qu'il n'en réalise pas vraiment l'ampleur), situation indescriptible, inimaginable
Anaphore
Grande présence de la mort qui l'a "traversé"
Peur passe aussi par les sons (cris, alarmes), la vue (fumée, les regards haineux) mais qui deviennent presque rassurants
Ceux qui sont maltraités par les chefs deviennent eux mêmes chefs et reproduisent la violence, le dédain et l'envie de soumettre
---> sorte de cercle vicieux : les opprimés deviennent condamnables
Chapitre 2 :
Récits enchâssés : discours du juif du Sonderkommando, son ami qui décède, André Malraux
L'auteur joue beaucoup avec la chronologie : ellipses, retours en arrière
Le fil directeur reste la fumée des crématoriums
Culte du juif : encore plus impressionnants, plus affligeants dans leur malheur
---> crée un amie juif pour consoler celui qui meurt
Mort au delà des camps, se répand dans le temps et l'espace comme si l'événement n'était jamais vraiment fini
Fait référence à André Malraux en tant qu'écrivain et membre des maquis
Chapitre 3 :
Première mention du nom et de l'âge du narrateur : il avait 20 ans aux camps, a fait une hypokhâgne et il s'agit de l'auteur
il est très attaché à la littérature : connait de nombreux auteurs et oeuvres (littéraires et philosophiques)
Fait le récit des camps a l'officier français en lui racontant les quelques dimanches des camps ou des films étaient diffusés et ou ils pouvaient se rendre au bordel. S'amuse beaucoup de la déception de l'officier qui cherchait un récit tragique. L'auteur semble aimer déconcerter
Poème la liberté de René Char hurlé sous le regard ahuri d'un soldat américain
Rencontre Staline, son portrait, et réalise que le régime communiste va réutiliser les camps pour "réparer", terme qu'employait déjà les allemands. Il est obligé de rendre ses livres. Son ami veut lui acheter son arme, il forme un groupe pour s'enfuir et craint d'être tué par l'armée communiste : le narrateur est déboussolé, il aurait voulu voir les camps disparaître et ne comprend pas qu'ils puissent être réutilisés.
Surpris d'être appelé par son nom et non par son matricule
Quelques précisions sur le déroulement au camp : était charge d'effacer les noms de ceux qu'on disait libérés (en réalité tués), mention de Ilse Koch (épouse du premier comment de Buchenwald surnommée la sorcière de Buchenwald, particulièrement cruelle : créait des abajoures avec la peau humaine des déportés)
Chapitre 4 :
Nouveaux récits enchâssés et analespses ou ellipses : les repères chronologiques ne se font que par les dates et les événements mais l'on se perd
---> me fait penser aux idées, aux souvenirs qui émergent et que l'auteur retranscrirait chaque fois que la mémoire lui revient
Son récit se fait soit a travers un dialogue avec un autre personnage soit dans une description mémorielle
Le PDV est interne
Les auteurs, littéraires et poèmes accompagnent le récit au fur et à mesure
A fait une prepa lettres a Henri IV, était étudiant en philosophie
Communiste, arrêté car résistant français
Visite de la maison de Goethe a Weimar avec le sergent américain, celui qui est désolé de ce qu'est devenu l'Allemagne
Est interrogé et suivi pour pouvoir retranscrire les événements du camp de Buchenwald
Chapitre 5 :
Récit a Jeanine (dont le fiancé a été à Buchenwald) et Pat des camps : leur raconte toute une nuit leur horreur, la mort afin de faire perdurer la mémoire, de rendre hommage aux décédés, de dire ce que les victimes n'ont pas pu dire. Yann, le fiancé revient quelques temps après.
Le traumatisme se perçoit a travers les souvenirs sensoriels : la vue de la neige ou de la fumée.
Son retour s'accompagne de beaucoup de conquêtes : Martine, Odile qu'il séduit en récitant un vers de Char. Il reprend conscience de son corps et l'habite pleinement.
Il part rendre Seuls demeurent de René Char, recueil du soldat français Marc à l'adresse donnée mais apprend par sa fiancée Laurence qu'il est décédé.
Autre récit enchâssé : celui de sa visite du camp aux femmes de la Mission France : elles pensent qu'il s'agit de petite maison et prenne la cheminée pour le four d'une cuisine. Complètement choqué, il leur montre l'intérieur, les douches, les fours crématoires et le monticule de cadavres.
L'horreur et le silence accompagne toujours ceux qui observent ou entendent ce qu'il s'est passé ils sont curieux par habitude, obligation sociale et ne trouvent rien d'autre a demander que : "C'était dur, hein ?"
Deuxième partie :
Chapitre 6 :
Récit de sa discussion avec Claude-Edmonde Magny entrecoupé de nombreux souvenirs et projections vers l'avenir (Lettre sur le pouvoir d'ecrire)
Il est principalement question d'écriture, de ses inspirationd et de pourquoi il a arrêté d'écrire pendant très longtemps : explique qu'il avait un choix à faire entre écrire ou vivre (d'où le titre), vivre en faisant abstraction de ses souvenirs, en mettant ses souffrances de côté et refuser de les coucher sur le papier
Parle aussi de son retour dans un camp, sur la place d'appel de Buchenwald le 8 mars 1992 : n'avait jamais voulu y retourner plus tôt, n'en éprouvait pas le besoin
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