L'interprétation Du rêve
Note de Recherches : L'interprétation Du rêve. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar amel6763 • 5 Août 2014 • 3 223 Mots (13 Pages) • 694 Vues
L’interprétation du rêve – Sigmund FREUD
I. BIOGRAPHIE
Sigmund FREUD est né en Moravie (aujourd’hui Pribor, République Tchèque), le 6 mai 1856 et meurt le 23 septembre 1939 à Londres. A l’âge de 3 ans sa famille s’enfuit à Leipzig puis s’installe à Vienne où il y fait ses études. Il entame ses études de médecine en 1873 et c’est à sa 3eme année qu’il commence à faire des recherches sur la physiologie et la pathologie du système nerveux dans le laboratoire du médecin allemand Ernst WILHELM VON BRUCKE. FREUD obtint son diplôme en 1881durant son année de service militaire obligatoire. En 1883, il entre dans le service du médecin psychiatre allemand Karl MEINERT. Privatdozent (titre universitaire de tradition allemande qui désigne des enseignants qui ont écrit une habilitation) en 1885, il part pour Paris afin de suivre des leçons de la part du neurologue CHARCOT : il y découvre alors la pathologie de l’hystérie au cours de ses leçons à la Salpêtrière, où il se trouve témoin des pouvoirs de suggestion du maître sur ses malades, puis à Nancy auprès du médecin Hyppolyte BERNHEIM, hostile à l’hypnose et partisan de la suggestion à l’état de veille.
Ces deux séjours lui permettent de connaître ces deux méthodes thérapeutiques de l’hystérie.
En 1891, il publie sa première étude qu’il nomme «une conception de l’alphasie» cette étude marque l’abandon de son parcours pour entamer une nouvelle approche «la psychanalyse», en 1895 avec «les études de l’hystérie».
C’est à partir de l’analyse des rêves qu’il élabora sa théorie de la sexualité infantile et découvrit en 1897 le complexe d’Œdipe, qui est l’attachement amoureux et hostile de l’enfant pour le couple parentale (haine du père/amour de la mère).Sa théorie indiquerait que ce complexe serait transféré plus tard sur d’autres êtres qui entoure le sujet. En 1900 suite à l’une de ses œuvres majeures «L’interprétation du rêve», FREUD analyse divers rêves qu’il avait faits durant les 3 années de l’autoanalyse commencé en 1897. Ce livre définit et fait fonctionner les concepts fondamentaux qui mettent en avant la technique et la doctrine psychanalytiques. Il démontre ainsi que grâce à la méthode des associations libres, l’analyse peut découvrir au travers du contenu manifeste du rêve son contenu latent qui représente la réalisation d’un désir.
La psychanalyse devient alors une théorie et une pratique. Le contenu latent que FREUD intègre dans l’appareil psychique désigne l’ensemble des significations auquel conduit l’analyse du rêve. Il est le produit du travail d’interprétation : les pensées du rêve (ou contenu latent) sont antérieures à leur traduction manifeste et l’analyse consiste à suivre le parcours inverse du travail du rêve. La découverte du contenu latent permet de retrouver le sens véritable du rêve, déformé par divers mécanismes opérés par la censure de l’inconscient. On retrouve donc chez tout être humain un processus au cours duquel s’inscrivent dans sa mémoire des éléments de sa vie, puis s’effacent de sa conscience par roulement puis par refoulement. Ce refoulement réapparaitrait donc dans le rêve. FREUD distingue donc 3 fonctionnements psychiques :
- Le conscient
- Le préconscient
- L’inconscient
La contribution essentielle de FREUD fut la création d’une approche entièrement nouvelle de la personne humaine. De plus, il a fondé une nouvelle discipline médicale et a élaboré des méthodes thérapeutiques fondamentales. La psychanalyse constitue donc une des théories à la fois la plus importante mais aussi la plus critiquée.
II. RESUME DU LIVRE
Le livre est écrit sous forme de dissertation :
I. La littérature scientifique sur les problèmes du rêve :
(I) FREUD retrace les grandes théories du rêves actuelles ou passées afin de se situer face à celle-ci. (Par exemple : Aristote disait que le rêve était de nature démoniaque alors que pour d’autres il était de source divine, le rêve envoyait un message établit par une divinité répondant à un message ou autre. Dans cette 1ere partie FREUD évoquera des théories qui apporteront une solution synthétique. Il s'agit d’établir une unité de sens en fonction du rêveur et la cause de ce rêve. Dès l'Antiquité, l'opposition se fait donc entre le rêve comme expérience d'une réalité au-delà de la conscience, voire d'un autre monde (rêves symboliques), et le rêve comme effet de stimuli somatiques (rêves à mécanismes provoqués par notre vécu, etc).
(II) FREUD déduit que le rêve provient d’un état mental conscient, du à des connaissances oniriques ignorées même du rêveur, mais également du à la sélectivité des évènements dont il fait preuve. Il découvre avec un de ses patients : Robert une notion refoulement, notamment des souvenirs d'enfance.
(III) Dans le C FREUD examine les expériences de rêves provoqués par stimulation externe ou corporelle et comment certains stimuli causent le réveil ou provoquent des rêves érotiques. Mais dans la plupart des cas, on ne peut lier des contenus oniriques déterminés qu'avec des possibilités. FREUD part du principe que tout devrait s’expliquer dans la veille, il conclut donc en marquant qu'une source psychique structurante, mais insoupçonnée, doit causer le rêve.
(IV) Freud examine l'oubli du rêve au réveil. On sait souvent que l'on a rêvé, même si l'on a oublié ce que l'on rêvait. On oublie le rêve souvent en raison du non-sens de celui-ci, le contexte et l’ordre sont trop différents des représentations habituelles et le cerveau bloque sur la traduction consciente.
(V) Dans cette partie FREUD part du point de vue de Fechner, selon qui «la scène du rêve est autre que celle des représentations de la veille», suite à une modification non-déficitaire des processus psychiques. Il ne manque au rêve qu'un «critère de la réalité», puisque le rêveur se retrouve en état de paralysie volontaire.
(VI) Les dispositions morales dans le rêve prennent dès lors une importance cruciale pour Freud, car, selon lui le rêve révèle bien des intentions esquissées dans la veille, mais non-actualisées. Freud retrouve par là le problème des représentations par contraste "Je
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