L'honneur dans chronique d'une mort annoncee de Marquez
Dissertation : L'honneur dans chronique d'une mort annoncee de Marquez. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Nawar Khadour • 23 Juillet 2016 • Dissertation • 1 267 Mots (6 Pages) • 2 779 Vues
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Chronique d'une mort annoncée
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Le thème : l'honneur
Le titre : Chronique d'une mort annoncée
Nom de l'auteur :Gabriel Garcia Marquez
Date de la première édition : 1981
La maison d'édition : Grasset
Nombre de pages : 200
Chronique d'une mort annoncée, est un roman de langue espagnole, écrit par le romancier et le journaliste colombien Gabriel Garcia Marquez, publié en 1981.
Ce roman se base sur un fait réel survenu en 1951, un crime d'honneur qui eut lieu dans un village de Colombie, que Marquez a suivi pour son journal . Plus tard il l'a transformé en œuvre littéraire .
Cette histoire de crime est, en effet, structurée presque comme un roman policier : elle est courte, très dense et a un déroulement très rigoureux . l'auteur nous décrit les évènements qui ont amené et qui ont découlé du meurtre de Santiago Nasar, un jeune homme, riche, accusé d'avoir pris la virginité d'Angela Vicario et il est assassiné pour cette raison.
Le concept de l'honneur est très fort dans la société du narrateur, il joue un rôle très important. En fait, tout le roman est basé sur l'importance de l'honneur et de la virginité.
A ce temps là, la fille ne pouvait pas avoir des relations sexuelles avant le mariage, contrairement aux hommes, car la perte de sa virginité semblait une perte de sa perfection, sa pureté, son innocence et son honneur. Et là , aucun homme ne voulait l'épouser.
Les hommes préfèrent que leurs futures épouses soient vierges, et c'est le cas de Bayardo San Roman, un homme étrange au village, très riche, un peu bizarre, très aimable et honnête '' les gens l'aiment beaucoup car il est honnête et a bon cœur…'' p.48
Il est venu cherchant à une jeune fille pour l'épouser. '' j'allais de village en village cherchant quelqu'un avec qui me marier. '' p.46
Son choix est tombé sur Angela Vicario, fille cadette d'une famille modeste, belle et un peu impuissante. Elle avait grandi avec ses deux sœurs sous la stricte surveillance de sa mère , même quand elle est devenue la fiancée de Bayardo, sa mère l'empêchait de sortir seule avec lui..
'' Pura Vicario ne l'autorisait pas à sortir seule avec Bayardo San Roman pour visiter leur future maison ; […] elle l'accompagnait afin de protéger sa vertu.'' P.65 Donc, elle avait peur de perdre sa virginité même avec lui.
Personne ne savait, sauf ses deux amies, qu'Angela avait une relation avant le mariage .C'est pourquoi, elle n'avait pas envie de se marier et elle a tenté de se détourner de ce mariage par dire la vérité à sa mère . mais ses deux amies l'avaient dissuadé de son intention, en lui assurant que la plupart des femmes perdent leur virginité dans des accidents durant leur enfance ; et qu'on peut tromper les hommes à travers des ruses. ''elles lui avaient enseigné des filouteries de bonne femme pour qu'elle feigne de perdre son pucelage et qu'elle puisse déployer […] le matin de son premier jour de jeune marié, le drap de fil avec la tache rouge de l'honneur .'' p.66
Alors, elle s'était mariée dans cette illusion. '' Angela Vicario ait osé porter, sans être vierge, le voile blanc et les fleurs d'oranger . '' P.71. ce fait est considéré comme une profanation de ces symboles de pureté .
Quand le moment, de mettre en œuvre ces moyens de dissimulation, est arrivé, elle ne les utilise pas, et son mari a découvert la vérité et l'a ramené chez ses parents à sa nuit de noces .''Bayardo San Roman n'entra pas ; sans dire un mot il poussa avec douceur son épouse vers l'intérieur de la maison.'' P.80
Personne de la famille d'Angela n'est contre Bayardo et la plupart des habiants du village le considèrent comme une victime.
Sa mère l'a roué de coups, sans lui poser des questions, sans demander une explication , puis elle a appelé ses deux frères et Angela a avoué qu'elle a perdu sa virginité par la faute de Santiago Nasar.
Et là, les frères Vicario étaient forcés de commettre un crime pour laver l'honneur de la famille ,en plus la coutume et la pression sociale les poussent encore à l'assassiner.
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