L'Homme dans les genres argumentaires du xvieme siecle a nos jours
Étude de cas : L'Homme dans les genres argumentaires du xvieme siecle a nos jours. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar hugo2611 • 4 Mars 2015 • Étude de cas • 1 572 Mots (7 Pages) • 850 Vues
L’HOMME DANS LES GENRES ARGUMENTAIRES DU XVIEME
SIECLE À NOS JOURS
Au travers des siècles, l’Homme a évolué. De simple individu, le développement d’un être au milieu d’un groupe s’est fait plus présent. Une évolution qui s’est vite confirmée dans une argumentation tout aussi évolutive au fil du temps. Réquisitoire, plaidoyer, dialogue, apologue, essai, autant de genres que nous ne pouvons ignorer et qui illustrent les progrès d’une Humanité et de nombreux styles littéraires.
I. LA QUESTION DE L’HOMME
La question de l’Homme est une valeur sûre, exploitée au fil des siècles dans tous les styles et les genres argumentatifs : l’Homme seul, en tant qu’individu ; l’Homme comme un être sociétaire, appartenant à un groupe ; l’Homme, esprit, corps, âme ? En bref, l’Homme dans tous ses états.
Étudier l’Homme, c’est l’analyser sous toutes ses facettes : politique, sociale, religieuse...
1. Le XVIème siècle
La période de la Renaissance voit les humanistes s’interroger sur la foi et l’Homme en tant que corps, mais aussi esprit. Sa condition revêt un intérêt tout particulier, quant à l’harmonie nécessaire à l’être humain, entre sa qualité d’être de chair et son être mystique.
2. Le XVIIème siècle
La religion est au cœur des débats. Deux idéaux s’affrontent.
Les jésuites pensent que l’Homme est totalement soumis à Dieu et cherche avant tout son salut. Pendant que les libertins, eux, revendiquent un monde sans Créateur où l’Homme est libre de penser par lui-même.
3. Le XVIIIème siècle
Indépendances intellectuelle et morale, voilà ce que prône le siècle des Lumières.
Le philosophe de l’époque revendique l’Homme comme citoyen contestataire, un être social qui remet en cause mœurs et lois et qui souhaite un monde de paix, de tolérance et de progrès.
Le but de ce courant : bonheur et bien-être matériel.
4. Le XIXème siècle
C’est l’émergence d’une pléthore de courants !
- Le romantisme (1820-1850) refuse la dominance de la raison. L’Homme n’est qu’émotion, imagination et sensibilité, un rêveur en marge de la société.
- Le réalisme et le naturalisme (1848-1890) sont en totale opposition avec l’idéalisme romantique. La révolution industrielle est en marche et l’Homme est considéré comme le résultat de son environnement familial et socioculturel.
La science prime sur tout le reste : une reproduction fidèle de la réalité et une analyse de la société par empirisme (expérience).
- Le symbolisme (1885-1900) : non à la science !
Des auteurs, tels que Verlaine ou Rimbaud, croient en un certain mystère que le courant symbolique veut décrypter. On s’attache, ici, à une réalité spirituelle.
5. Le XXème siècle
Un nouvel humanisme est en marche. La religion ne dicte plus la route à suivre, deux grandes guerres mondiales se sont succédées et l’Homme ne trouve plus sa place.
Les découvertes technologiques ont à la fois grandi l’être humain, mais l’ont aussi affaibli. Il faut retrouver foi en l’Humanité en s’engageant politiquement et en fondant un monde de solidarité.
II. LES STRATEGIES ARGUMENTATIVES
L’argumentation suit une progression logique, divisée en trois grandes parties : - le thème, à savoir de quoi parlons-nous ? ; - la problématique qui contient les questions liées au sujet ; - l’axe principal, autrement dit, l’idée, l’opinion soutenue.
On distinguera, dans les stratégies argumentatives le style direct du style indirect.
1. Le style direct
C’est défendre une idée de manière explicite, avec des exemples concrets. L’auteur soutient une cause ; il a pour objectif d’instruire son interlocuteur et de convaincre par la logique. On retrouve le style direct, notamment dans le dialogue ou l’essai, par exemple.
2. Le style indirect
C’est défendre une idée avec, toutefois, des exemples fictifs. Le style indirect est implicite et fait appel à l’affectif et l’émotionnel. On part plus du principe du probable, du plausible, comme dans un récit où des personnages sont mis en scène.
3. Argumenter, convaincre, persuader, délibérer
Aussi subtile soit la nuance, chaque concept est différent.
a) Argumenter
De manière directe ou indirecte, c’est défendre, démontrer ou réfuter une idée, dans le but que l’interlocuteur adhère à la thèse exposée.
b) Convaincre
C’est en appeler à la raison, la logique et l’esprit critique du destinataire, grâce à un raisonnement construit et au bien-fondé de son argumentation.
c) Persuader
C’est faire appel à la sensibilité et aux sentiments de la personne à qui on s’adresse. Faire naître des émotions, toucher quelqu’un par la parole.
d) Délibérer
C’est examiner tous les aspects d’une question donnée, en débattre, en peser le pour et le contre, avec soi ou quelqu’un, afin de prendre parti ou non à une décision.
III. LES GENRES ARGUMENTATIFS
Un texte argumentatif peut aborder n’importe quel
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