Je suis resté un historien- zola
Dissertation : Je suis resté un historien- zola. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar bereniceg • 30 Décembre 2015 • Dissertation • 808 Mots (4 Pages) • 953 Vues
Dissertation.
« Je suis resté un historien » affirme Zola.
Dans son roman Zola veut retranscrire au mieux la réalité du passé. Il considérait le roman comme une vaste enquête sur la nature et sur l’homme. Il voulait étudier tout le second empire, peindre tout un âge social.
Zola affirme être resté un historien. Le terme « historien » présente plusieurs sens. Un historien est un scientifique, il analyse, étudie et démontre. Zola se dit être également le témoin d’une époque.
Zola a-t-il su rester objectif dans son roman ?
Nous aborderons pour commencer la critique de l’auteur sur les personnages puis sur le second empire. Ensuite nous parlerons de Paris, sa place dans le roman et l’image que Zola veut en donner : l’argent et les spéculations de cette époque. Nous finirons par conclure avec les nombreuses figures de style que Zola a utilisé dans ses écrits.
L’artistique a pris le dessus.
La Curée est un jugement moral, une satire de la société, des personnages. Les trois personnages principaux sont sans cesse critiqués et reflètent chacun quelque chose d’immoral. Zola n’a rien fait pour que les personnages soient aimés des lecteurs. Ils commettent tous les trois des choses immorales.
Renée commet l’inceste avec Maxime, son beau fils. Sa vie n’est que luxure et débauche. Lorsque Zola la décrit en disant «Parisienne affolée, jetée au crime le luxe et la vie à outrance ». Il ne fait rien pour la mettre en valeur.
Maxime, quant lui, est présenté comme un personnage lâche. Zola ne parle de lui qu’avec des termes péjoratifs. Etre hermaphrodite, comme Maxime, est pour Zola un pêché. Zola se moque constamment de Maxime. Pour lui c’est un « produit défectueux ». Il est efféminé et profite sans scrupules de l’argent de son père. Zola fait une satire politique, notamment à travers le personnage de Saccard. Il est intéressé uniquement par l’argent et l’envie de s’enrichir toujours plus. Zola décrit ici les hommes politiques comme des profiteurs du régime. L’argent prend le dessus sur les croyances, les convictions. Dans la préface de « la Curée », Zola qualifie le second empire de « société pourrie ». Ces paroles prouvent déjà qu’il a une opinion bien définie de ce régime, il n’est donc plus tout à fait un historien mais un artiste.
A travers Maxime, l’écrivain dénonce trois causes. L’hérédité : Maxime représente les défauts de ses parents. Zola parle également de l’éducation parentale et de l’école : Maxime n’a reçu aucune éducation et l’école est pour lui un salon mondain, un lieu de parade pour montrer ses richesses. La dernière cause qui détermine Maxime est, selon Zola, le milieu dans lequel il vit, Paris. Il veut prouver que vivre à Paris conduit les individus à leur perte. Son livre rappelle sans cesse que Paris est une ville de débauche, de luxure et d’étalement des richesses.
La Curée est aussi une critique politique. Zola dénonce tout ce qui est en rapport avec l’argent et surtout la spéculation. Il montre que la société transforme les humains en monstre à cause de tous ses excès ; qu’elle les entraine à une déchéance physique et morale. Pour parfaire ses nombreuses descriptions,
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