Jacques le Fataliste cas

Une digression est une figure de style qui consiste en un changement temporaire de sujet dans le cours d'un récit, et plus généralement d'un discours, pour évoquer une action parallèle ou pour faire intervenir le narrateur ou l'auteur.

Dans Jacques le Fataliste, Les digressions romanesques constituent plus de la moitié du roman. Une vingtaine d’histoires s’articulent et se répondent autour de la trame centrale avec plus ou moins de cohérence. Exemples : L’histoire du marquis des Arcis et de madame de la Pommeraye, L’histoire de l’abbé Hudson (douze pages d’un seul tenant) et celle du chevalier de Saint-Ouen (trente pages interrompues par des digressions esthétiques et morales), …

Fatalisme :

Doctrine qui considère tous les événements comme irrévocablement fixés à l'avance par une cause unique et surnaturelle. Toutes ces actions sont décidées par Dieu. Sa doctrine, venue de son capitaine qui « connaissait son Spinoza par cœur »

Jacques le fataliste n’est pas un roman classique car il ne respecte pas les règles : pas de schéma narratif (voir notes), Jacques est le nom présent dans le titre, mais on ne peut pas le citer comme héros car sa destinée n’est pas vraiment incroyable, il sert de « fil rouge » entre les différentes digressions. Ce n’est pas un héros également car il n’a pas d’adjuvants, d’opposants, et de quête. On pourrait qualifier le « roman » de Jacques le fataliste comme théâtral car le dialogue a une place prépondérante dans le roman, et que les personnages sont caractérisés par leur façon de parler : L'hôtesse raconte très bien, ce qui reflète sa condition perdue par sa mésalliance par exemple ...

Egalement certaines descriptions font penser à des didascalies avec des indications d'accessoires ou d'attitudes, comme dans la courte description des trois persos de J, le M et l'hôtesse pendant le récit de Mme de la Pommeraye.

Et aussi qu'il y a de nombreuses ressemblances avec des pièces : Jacques peut s'apparenter à Sganarelle, Scapin, Arlequin ...

On peut dire que le roman de Jacques est une parodie des différentes sortes de romans : Roman picaresque, philosophique, d’apprentissage, mais il touche à tous ces genres sans jamais en suivre les règles totalement.

Une digression est une figure de style qui consiste en un changement temporaire de sujet dans le cours d'un récit, et plus généralement d'un discours, pour évoquer une action parallèle ou pour faire intervenir le narrateur ou l'auteur.

Dans Jacques le Fataliste, Les digressions romanesques constituent plus de la moitié du roman. Une vingtaine d’histoires s’articulent et se répondent autour de la trame centrale avec plus ou moins de cohérence. Exemples : L’histoire du marquis des Arcis et de madame de la Pommeraye, L’histoire de l’abbé Hudson (douze pages d’un seul tenant) et celle du chevalier de Saint-Ouen (trente pages interrompues par des digressions esthétiques et morales), …

Fatalisme :

Doctrine qui considère tous les événements comme irrévocablement fixés à l'avance par une cause unique et surnaturelle. Toutes ces actions sont décidées par Dieu. Sa doctrine, venue

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