Introduction et conclusion, La princesse de Babylone, Voltaire

Introduction :

Les philosophes du XVIIIème siècle deviennent les modalisateurs de leur époque en appelant ce siècle, le siècle des Lumières. Leur but est de vaincre l’obscurantisme exerçant une trop grosse pression face aux connaissances. Un renversement idéologique s’impose donc dans tous les domaines. Comme pour Lavoisier inventeur du gaz, Parmentier de la pomme de terre luttant contre famine et disette ou encore Montgolfier révolutionnant le monde du transport. Puis il y a la volonté de changer de système gouvernemental, débarrasser l’homme de la cruauté dans Candide Voltaire compare les soldats à des animaux. Tous ces combats vers le changement sont ralentis suite à la promulgation de la censure véritable barrière littéraire. Mais le philosophe se voit inventer des stratégies d’écritures comme l’apologue (Zadig, La princesse de Babylone, …), la fable (Les animaux malades de la peste, …) afin de contrer cette censure.

La princesse de Babylone a été rédigé en 1768 par François-Marie Arouet, dit Voltaire, (1694-1778) est un écrivain et philosophe français qui a marqué le XVIIIe siècle et qui occupe une place particulière dans la mémoire collective française et internationale. Figure emblématique de la philosophie des Lumières, chef de file du parti philosophique, son nom reste attaché à son combat contre le fanatisme religieux, qu’il nomme « l’Infâme », pour la tolérance et la liberté de pensée.

La princesse de Babylone est un conte philosophique d’inspiration orientale dans la veine de Zadig, écrit en 1747. Il relate les aventures de Formosante, princesse de Babylone, et d’Amazan berger Gangaride qui courront le monde afin de se retrouver.

Après un premier chapitre de présentation, l’inconnu devient le centre d’intérêt de l’œuvre et de Formosante. Désireuse dans savoir plus la princesse interroge l’oiseau du jeune homme qui va faire un portrait, un éloge d’Amazan et de sa société.

Puis nous allons répondre à la problématique « En quoi peut-on parler d’apologue ? ».

Premièrement nous y répondront par 2 axes, le premier développant l’aspect fictif, divertissant, merveilleux puis le deuxième visant à découvrir la portée didactique, argumentatif de l’extrait.

Conclusion :

Cette œuvre est bien l’illustration de l’apologue en mêlant la fiction à la portée didactique, l’ouverture philosophique par l’étude de la tolérance en d’autres peuples. Ce livre permet de tirer énormément de conclusion philosophique par des dénonciation comme celle de la hiérarchie, de la guerre en dressant le portrait d’une société utopique correspondant aux idées des Lumières. Cet extrait pourrait se rapprocher de l’utopie de l’Eldorado dans Candide.

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