Fiche de lecture une larme m'a sauvée

        Fiche de lecture effectuée le 27/10/2016

                                                                             Livre

LIEBY Angèle, Hervé de Chalendar. Une larme m’a sauvée. Alsace:Les Arènes, 2012. 187 p.

Introduction :

Angèle Lieby est de nationalité française, elle est née le 25 mai en 1952 en Alsace. Elle vit avec son mari Ray Lieby en Alsace. Elle a également une fille qui se prénomme Cathy et deux petites filles Célia et Mélanie qui vivent à Paris. Sa famille est très importante et présente pour elle. C’est une femme dynamique et souriante, qui aime le sport et la bonne humeur. En 2009, Angèle est plongée dans un coma artificiel suite au syndrome de Bickerstaff. Dès les premiers instants de sa rémission, elle décide de raconter ce qu’elle a vécu.

Angèle rencontre un journaliste où elle vit qui se prénomme Hervé de Chalendar. Elle lui raconte alors son histoire vécue pendant sa maladie et sa convalescence, celui-ci très touché par son témoignage décide d’écrire avec elle un article racontant son histoire. Avec cet article, Hervé de Chalendar remporte le prix Hachette et décide avec Angèle de publier un livre, pour sensibiliser la population et aider les familles des victimes dans cette même situation.

Premièrement, dans le récit du chapitre 1 à 13, l’auteur explicite sa situation ainsi que sa phase comatique. Deuxièmement, Angèle Lieby explique du chapitre 13 à 30 sa phase de réadaptation en réanimation après la sortie de son coma. Troisièmement, du chapitre 30 à 32 elle raconte son séjour au centre de réadaptation fonctionnel. Dernièrement, du chapitre 33 à 35, Angèle Lieby reprend les débuts de sa maladie et de sa convalescence et explique aussi sa vie actuellement.    

Étude de l’œuvre :

1. Résumé

Le 13 juillet 2009, Angèle Lieby part travailler au matin mais se sent obliger de repartir chez elle à cause d’une migraine insoutenable présente depuis la veille. Dans la journée ne se sentant toujours pas mieux, son mari décide d’appeler le SAMU.

Arrivée aux urgences et après différents examens, les médecins n’identifient pas la cause de ses symptômes (céphalées, désaturation, fausse route). Les médecins prennent la décision de plonger Angèle qui est en grandes difficultés dans un coma artificiel. Pendant ce coma, Madame Lieby se sent comme prisonnière de son corps puisque elle se retrouve « dans le noir » ce qui est source pour elle de questionnement et d’angoisses car elle peut entendre, penser, ressentir mais ne peut ni bouger ni parler et est reliée à un appareil pour respirer. A ce moment elle comprend sa situation. Les soignants sont pessimistes sur son état de santé et décide de parler à Ray et Cathy pour débrancher le respirateur artificiel. Ils refusent.

 Dix jours plus tard, en lui rendant visite, Cathy aperçoit une larme au coin de l’œil de sa mère ainsi qu’un mouvement de doigt, elle informe alors tout de suite les médecins et Ray. À ce moment il y a eu une lueur d’espoir pour sa famille et pour Angèle puisque cette larme signifiait qu’elle était bien vivante. C’est à partir de ce jour, qu’une longue séance de convalescence commença pour Angèle …

1. Etudes des thèmes principaux

• Famille 

La famille est un ensemble, un groupe de personne lié par des liens de parentés et de générations.                                                                                                                             Dans cet ouvrage, ce concept est énormément présent puisque que son mari Ray et sa fille Cathy viennent souvent lui rendre visite et la soutiennent au quotidien.                                                 « J’ai aussi eu la grande chance de compter sur le soutien extraordinaire de ma famille et de mes amis. Au-delà des soignants et des traitements, ce sont eux qui m’ont sauvée.» p.182, lignes 23 à 26.

• Dignité

La dignité est l’honneur et le respect que chaque individu a le droit.                                     Dans cet ouvrage ce mot-clé est évoqué plusieurs fois notamment où les soignants parlent des patients comme des numéros ou des choses alors qu’ils devraient respecter leur dignité en les appelant par leur nom. La dignité se manifeste également au moment où elle est remplie de salive et que les soignants la laisse plusieurs heures sans lui venir en aide.   « On devient un numéro, on entend crier dans le couloir « La 220 a demandé le bassin ! », et on réalise que la 220, c’est nous … » p.181, lignes 17 à 20.

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