Fiche de lecture de Pierre et Jean de Maupassant
Fiche de lecture : Fiche de lecture de Pierre et Jean de Maupassant. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar fouquet4 • 21 Janvier 2013 • Fiche de lecture • 813 Mots (4 Pages) • 1 409 Vues
Résumé
Une partie de pêche en barque, au large du Havre, réunit Monsieur Roland, sa femme et leurs deux fils, Pierre et Jean, qui rivalisent à la rame devant la jeune, belle et bonde veuve d’un riche capitaine de vaisseau, Mme Rosémilly. Le père Roland est un brave homme borné et commun, qui a laissé Paris et son modeste commerce de joaillier pour se consacrer à sa passion de la pêche qui lui fait passer ses journées sur la mer. Sa femme, bien plus fine que lui, douce, tranquille, affectueuse, «une économe bourgeoise un peu sentimentale», est la mère idéale qui ne vit que pour l’affection qu’elle porte à ses enfants. Les deux frères, unis et opposés par «une fraternelle et inoffensive inimitié», sont fort différents au physique comme au moral. L’aîné, Pierre, près de la trentaine, brun, maigre et nerveux, tourmenté par de grands projets et sujet à des découragements imprévus, après avoir commencé et abandonnné diverses études, a enfin été reçu docteur en médecine. Jean, qui est de cinq ans plus jeune, gros, blond, placide, est docteur en droit, et se prépare à exercer tranquillement la profession d’avocat ; grâce à sa vie régulière, il a constamment été proposé comme modèle à Pierre, l’indiscipiné. Au retour, le soir même, la vie tranquillle de la famille est bouleversée par une nouvelle : un certain M. Maréchal, leur fidèle et vieil ami, est mort à Paris, et a fait de Jean l’unique héritier de sa fortune considérable. (chapitre I).
Venu sur le port réfléchir à cet événement, Pierre croise Jean, et le félicite pour sa nouvelle fortune. Puis il rend visite au pharmacien Marowsko, qui éveille un doute en son esprit jaloux à propos de l’héritage : «Ça ne fera pas bon effet.» (chapitre II).
Une anonyme et peu farouche «fille de brasserie» renforce le soupçon : «Ça n’est pas étonnant qu’il te ressemble si peu». Pierre trouble le repas où les siens, dans leur optimisme aveugle qui l’irrite, fêtent l’heureux événement, et commencent à faire des projets. (chapitre III).
Sorti en mer, il est atrocement torturé par le soupçon éveillé par les phrases de ses amis, et il cherche avec acharnement la raison pour laquelle seul Jean a hérité de la fortune, alors que Maréchal le connaissait depuis qu'il était tout petit. La brume l’oblige à rentrer. Il commence alors «une enquête minutieuse» et particulièrement pénible pour découvrir la vérité. Un souvenir lui revient : Maréchal, dont un portrait accroché au mur avait été enlevé après la naissance de Jean, «avait été blond, blond comme Jean». Il découvre ainsi que Jean et Maréchal se ressemblent comme deux gouttes d'eau. Il en conclut donc que Jean est, en fait, le fils de Maréchal. (chapitre IV).
Il demande à sa mère, qui l’a deviné, et dont il déchire le cœur, où se trouve le portrait de Maréchal. Il lui fait ainsi comprendre qu’il sait tout. Mais il n'ose lui annoncer la vérité, car il ne veut pas qu’elle meure de honte. Une excursion à Trouville, dont il attend une diversion, lui dévoile «la perversité féminine» à la vue des gens sur la plage. Le trouble de sa mère à propos du portrait, ajouté à la ressemblance, transforme le doute en «intolérable certitude». Elle perd à ses yeux tout son charme serein de femme aux pures affections. (chapitre
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