Fiche De Lecture: Le Message de Chedid

Fiche de lecture : Le Message d’Andrée Chedid

Le récit se déroule dans une ville en guerre et l'héroïne du roman se nomme Marie, une jeune photographe. Au début du récit, la jeune femme part rejoindre Steph, son grand amour, qui l'attend sur le pont à l'autre bout de la ville. Elle voulait répondre à sa lettre, qui lui disait qu'il l'aimait, puis elle resterait avec lui pour toujours. Mais lorsque Marie marche dans la rue, elle reçoit une balle entre les omoplates, essaie de résister à la douleur, puis s'effondre.

Mais elle a encore la force d'écrire au dos de la lettre un message, qui dirait à Steph qu'elle l'aimait vraiment et qu'elle allait venir au rendez-vous :

« Je venais, je t'aime ».

Il suffisait simplement qu'elle attende que quelqu'un passe et aille porter le message.

Un couple d'octogénaire, Anya et Anton décident de lui porter secours lorsqu’ils la voient allongée sur la chaussée déserte, une tache de sang dans le dos. Anton, ancien médecin, comprend de suite qu'elle ne survivra pas à sa blessure malgré la détermination de Marie à rester en vie. Marie demande à Anya de porter un message à Steph, elle voulait lui dire qu'elle l'aimait plus que tout et qu'elle venait à sa rencontre lorsqu'elle fut blessée ; mais celui-ci est déjà parti, Anya ne trouva personne. Entre temps, Gorgio vient à la rencontre de Marie et d’Anton; il porte une mitraillette à la ceinture, ce qui n'inspire pas confiance à Anton qui se méfit de lui. Anton soupçonne Gorgio d'être la personne qui a tiré sur Marie. Gorgio par à la recherche d'un hôpital ou d'une ambulance afin de secourir Marie. Au fil du récit, le caractère de Gorgio qui était avant si dure devient plus doux : lui-même se demande pourquoi il s'obstine à sauver une jeune femme qu’il ne connait pas.

Seule l’arrivée de Steph permet à Marie de tenir le coup. Elle mourra malheureusement peu de temps avant l’arrivée de l’ambulance et peu de temps après l’arrivée de Steph. Steph tuera Gorgio pensant que c’est lui qui a tué Marie.

I) La thématique

Andrée Chedid donne peu d'information sur le lieu car les guerres sont présentent partout dans le monde « de tous les continents » ligne 8 « tant de pays » ligne 2, « dans la boue des rizières, sur l'asphalte des cités, dans la torpeur des sables, entre plaines et collines, sous neige ou soleil » « Qu'importe le lieu ! » « Partout » qui revient deux fois. (Ligne 15 et 19) Elle utilise des oxymores « tous les continents » et « rue unique ».

L'auteur donne peu d'informations également sur le temps car depuis toujours les hommes se font la guerre, de la préhistoire jusqu'à aujourd'hui « depuis l'aube des temps, les violences ne cessent de se chevaucher, la terreur de régner, l'horreur de recouvrir l'horreur »

Mais aussi très peu sur les personnages car tout le monde est concerné par ces horreurs et Marie n'a pas été la seule victime innocente de la guerre « tant de créatures subissent le même sort. » « Dans chaque corps torturé tous les corps gémissent ».

Andrée

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