Femme Traditionnelle Femme Moderne Dans une si Longue Lettre

INTRODUCTION

Jadis, la société africaine, en général, était une société « masculin pluriel ».Il en était de même particulièrement  de la société sénégalaise. L’homme y fait la loi. Il se servait de parapluie de la coutume et de la religion pour gérer la société à ses fins. Ainsi, la femme, marginalisé devient un instrument, un objet, selon les lois des institutions, aménagées par l’homme au gré de ses gouts. Par contre, aujourd’hui la femme est le moteur de l’éducation à la base, la régulatrice de l’économie familiale mais au-delà la femme titille la place de l’homme dans une société.

1. La femme traditionnelle

Au par avant la femme était femme au foyer. Elle restait à la maison et occupait de toutes les tâches ménagères de veiller sur l’éducation de ses enfants et obéir les ordres de son mari ou de ses parents.  Par contre c’était l’homme  qui devait occuper au besoin de sa famille. La femme de l’époque restait obéissante ; son avis n’étant presque jamais tenu en compte. Elle n’était pas consultée avant la prise de décisions même pour ce qui la concerne. La fille ou la femme avait une éducation maternelle contrairement aux femmes de nos jours. Elles étaient éduquées et étudiées comment faire pour être une bonne femme au foyer et dans la société. La femme traditionnelle ne connaissait pas le planning familial ; elle donnait à des dizaines d’enfants contrairement à la femme d’aujourd’hui qui ne préfère pas d’avoir beaucoup d’enfants : c’est le cas de Ramatoulaye qui a mis au monde douze (12) enfants : Daba, Maodo Fall, Aissatou Fall, «  le trio » etc.  La fille ou la femme ne connaissait pas des pantalons, des robes, des jeans mais des pagnes longues et des habilles corrects plus corrects même. Elle n’avait pas le droit de choisir sa « théine » dote.

En ce travail, nous allons présenter l’image de la femme traditionnelle tel qu’elle est vu par Mariam BA dans une si longue lettre ; selon la tradition africaine.

1) la femme traditionnelle dans une si longue lettre

La femme traditionnelle était obéissante. Elle obéit ses parents en leur faisant confiance pour qu’ils choisissent à  cette dernière un bon époux. C’est le cas de petite Nabou, l’homonyme de tante Nanou qui voulait l’épouser à son fils Mawdo Ba. Finalement tante Nabou fait marier la petite Nabou à Mawdo Ba sous prétante de remerciement de son frère Farba : « la honte tue vite que la maladie. » (Page 60).

La petite Nabou était d’accord par  ce qu’elle était une femme obéissante.

Nous voyons aussi que tante Nabou était une femme traditionnelle et elle bâtait pour que son fils garde ses valeurs et respecte la tradition.

Tante Nabou murmurait « pour ce convaincre de la survie des traditions, il faut sortir de Dakar » (page 56).

2) Le rôle de la femme dans société traditionnelle africaine

La place de la  femme est importante dans la société africaine. Elle joue un rôle fondamental dans l’espace familiale. En effet, son rôle de mère de famille, elle est chargée de toute la gestion de la maison. A ce niveau, les femmes assument une responsabilité sociale. Elles se considèrent souvent, malgré tout, un peu sous-estimées ou sous-valorisées. Dans les sociétés africaines traditionnelles, les femmes jouent un rôle mineur dans la société africaine. Il existe peu d’exemples de femmes qui soient investies de la souveraineté suprême et placées seules au sommet de la hiérarchie.

Au par avant on disait la femme est une école. Elle est la seule qui peut rendre une société exemplaire. C’est pour cela qu’elles faisaient tous pour avoir la bénédiction de leur mari et avoir des hommes de valeurs.

1. La femme moderne

Avec l’intégration des filles à l’école occidentale, on assiste à une modernisation de celle-ci. En effet, la fille scolarisée tente de copier la culture occidentale à travers son habillement, son langage, de ses actes et même de sa pensée. C’est ainsi que les femmes d’aujourd’hui cherchent à être au même pied d’égalité que les hommes à travers l’émancipation de la femme.

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