Extrait de belle du seigneur d'Albert Cohen
Commentaire de texte : Extrait de belle du seigneur d'Albert Cohen. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Judalie • 20 Janvier 2013 • Commentaire de texte • 648 Mots (3 Pages) • 2 631 Vues
Albert Cohen, extrait de belle du seigneur (brochure du 20ème)
Amour fou entre Solal et Ariane. Il se déguise en vieillard pour lui déclarer sa flamme.
1er paragraphe : une seule longue phrase, on est dans la parataxe, se caractérise par l’enchainement par la conjonction « et » et l’asyndète : pas de connecteurs grammaticales. Effet de style coupé. On remarque aussi les répétitions, anaphore : renvois à qq chose dit, au sens rhétorique, elle est doublée du polyptote : procédé de répétition d’un mot ou d’une phrase dans différentes déclinaisons. On a également une interjection qui traduit un vif sentiment d’amour, de joie extrême. Intensification d’Ariane (Ligne 6). Style biblique, lyrisme ancien avec des effets de contraste. Evocation d’adoration d’Ariane. Solal veut posséder Ariane, il veut être son seigneur : position de supériorité, c’est un amour qui s’asphyxie. Elle devient sa servante : abnégation de l’amour. Divinisation du corps d’Ariane à travers ses cils. Rituel de purification. Le temps de l’attente et le temps arrêté : la rencontre puis le temps du bonheur qui sera atemporel. Discours direct, c’est en mm temps une déclaration d’amour et les pensées de Solal. Style indirect libre : traduit la pensée d’Ariane mais sans les guillemets. Impossibilité de l’amour absolu.
Sujet 1 : Dans la solitude des champs de coton, Bernard-Marie Koltès (1985)
Sujet 2 : Feu de Henri Barbusse (1873-1935)
Ici effet de personnification du « tonnerre » qui se fait ennemi, violence extrême accentuée par « violemment ». Perte d’un support : il n’y a plus de murs, de cadre, de sécurité. « Comme si » : apparition d’une comparaison, la terre et le tonnerre sont personnifiés : ils sont des organismes vivants qui nous attaque (métaphores de l’ennemi). Le toit qui s’effondre c’est comme si le ciel s’effondrait. Répétition « un autre » avec substitution d’un mot à un autre = Antépiphore . Plus de distinction entre la cause et l’effet. Tout ce qui est inanimé bouge. « Comme un tronc d’arbre » = désigner un corps qui n’est plus complet. Le souterrain s’est transformé en un organisme vivant : un monstre qui engloutit tout, qui mange les hommes, « noir » : souligne l’obscurité, la mort, l’effondrement qui va de pair avec un bruit énorme. Ce bruit revient tout au long du texte. L’attaque se fait par un organisme vivant. L’engloutissement n’en finit pas : image de l’infini. L’écoulement sans fin des soldats. Le bombardement est devenu un monstre qui tue, les obus attaquent : procédé de la métonymie. La lumière du jour contraste avec l’obscurité, la lumière produit un effet d’irréalité, de surnaturel car la réalité est trop horrible à voir. Les contraires deviennent équivalents car nous sommes dans une horreur extrême et il n’y a donc plus de distinction entre la vie et la mort. Tout est devenu chose. « Les monstrueux bandages » : oxymore, ces deux termes ne vont pas ensemble, les bandages guérissent mais il est devenu le signe du membre amputé à travers le terme « monstrueux » : il cache l’amputation (métonymie). La lumière du dehors éclaire un corps mutilé, elle éclaire si bien qu’elle a un effet insupportable. L’ouragan
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