Exposé sur La négritude à La Migritude

Plan sommaire

Introduction

I Le mouvement de la négritude

1 Origine de la négritude

2 Déroulement de la négritude

III De la négritude à la Migritude

1 Cause de la migritude

2 Conséquence

Conclusion

I. Le mouvement de la négritude

1. Genèse de la négritude

Le terme «négritude » apparaît pour la première fois en 1934, dans un texte du martiniquais Aimé Césaire intitulé «Négrerie » publié dans la revue L’Étudiant noir . Elle exprime la volonté de redonner la parole au monde noir et se présente comme une réhabilitation de l'homme noir et de ses valeurs (désir de retrouver authenticité racial). Le mouvement de la Négritude s'est imposé surtout dans le domaine de la poésie avec pour thèmes la souffrance nègre, l'appel à la révolte, l'exaltation triomphaliste de l'Afrique pré coloniale. La négritude a exercé un rayonnement incomparable et, avec le recul du temps, elle apparaît comme ce moment nécessaire où toute une communauté, en s’affirmant par la voix de ses poètes, se libère d'un déni séculaire.

Le mot négritude a été employé pour la première fois par Aimé Césaire dans Cahier d'un retour au pays natal. Il en fait le mot-pivot de son livre dont une première version paraît en 1939. Il y développe le thème de la quête de soi-même : descente aux enfers de l'oppression raciale, pour découvrir la fierté d'être nègre.

"La négritude est la simple reconnaissance du fait d'être noir, et l'acceptation de ce fait, de notre destin de noir, et de notre.

La négritude est la façon dont les Négro-Africains comprennent l'univers, c'est-à-dire le monde qui les entoure, la nature, les gens, les événements : c'est aussi la façon dont ils créent et c'est en cette pensé que Leopold Sédard Senghor donne la définition suivante : La négritude est le patrimoine culturel, les valeurs et surtout l'esprit de la civilisation négro-africaine.

2. Déroulement de la négritude

Elle s'épanouit dans les années 1940 et 1950, à travers l'oeuvre de Senghor. Celui-ci presse ses pairs « d'assimiler pour ne pas être assimilés », de s'approprier les innovations stylistiques européennes tout en célébrant leur propre identité. Son Anthologie de la nouvelle poésie nègre et malgache, qui inclut le travail du célèbre poète guyanais Léon-Gontran Damas, devient le manifeste de la négritude dès sa publication en 1948. Dans son sillage, « l'Afrique cesse d'être une région peuplée de monstres, comme le croyaient les Romains, estime Henri Lopes. On découvre sa beauté, ses royaumes au passé oublié. »

À la fin des années 1940, la négritude

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