Exemple de synthèse sur la musique

De tout temps la musique est jouée pour des buts divers et variés. Le présent corpus comporte quatre documents d’époque et de genre varié. Trois d’entre eux sont des autobiographies : Ma vie avec Mozart d’Éric-Emmanuel Schmitt, 2005, « Fantaisie » (Odelettes) de Gérard de Nerval, 1831, Du côté de chez Swan de Marcel Proust, 1913 et En écoutant Schumann, une photographie de Fernand Khnopff, 1883.

A travers ce corpus, nous pouvons nous poser la question en quoi la musique modifie-t-elle le réel ? Nous verrons Une quête à travers la musique puis un voyage à travers la musique.

Premièrement, la quête est souvent liée à quelque chose d’épique comme une aventure. Au travers d’une aventure nous nous recentrons sur nous-même via les émotions ressentit durant celle-ci. La musique mène à une quête introspective poussant à se recentrer sur sois même. Éric-Emmanuel Schmitt fait ressortir le dépaysement lors de l’écoute de la musique, une façon de s’en aller d’un auteur à l’autre tel une quête menant à plusieurs endroits et faisant ressentir plusieurs émotions. Khnopff montre une femme écoutant Schumann. Cette femme se cache le visage, on peut penser à une manière de se concentrer, se recentrer sur elle-même. Via la musique, les paroles et les sons, un chemin vers une introspection se créer faisant ressortir le meilleur de nous-même. Cette femme peut aussi fermer les yeux derrière sa main traduisant l’éveil de son imagination visuel puisqu’elle reitre la réalité sous ses yeux. La musique va alors l’emmener voyager comme dans Ma vie avec Mozart.

Dans la continuité des choses, la quête dans laquelle la musique nous emmène peut permettre l’acceptation de nos émotions ou simplement apaiser les cœurs en s’évadant de la réalité qui contient beaucoup de souffrances. Le poème de Nerval imagine des images « Je crois voir », tout comme le tableau de Khnopff, des images sont poser grâce à la musique donnant lieux à un échappatoire, un monde imaginaire. Aussi bien, le roman de Proust montre l’oublie du réel vers l’imaginaire cependant ce n’est plus une quête imaginaire mais la réalité qui est embellit et devenu soutenable grâce à la musique. En effet, celle-ci marche comme un anesthésique atténuant la douleur et participant au bonheur.

Pour continuer, lorsque la musique est écoutée, elle transmet des émotions, les même que l’on pourrait avoir lors d’un voyage. Si la musique est un voyage, elle ne permet pas seulement d’ouvrir un monde imaginaire mais aussi de traverser la carte du monde. C’est ainsi que dans Ma vie avec Mozart la musique nous fait rentrer dans une géographie imaginaire où l’on se transforme en voyageur explorant le continent des auteurs tel que Bach, Mozart, Beethoven ou le continent Wagner. En outre, leur pays respectif transmet à la musique une originalité variant selon l’origine de chacun des auteurs. Cette idée est donc rejointe par Khnopff via la concentration de la femme de son tableau. Les yeux fermés ce sont les pays de la « mappemonde multicolore » d’Éric-Emmanuel Schmitt que la femme peut voir.

Enfin, si la musique permet de voyager géographiquement. Grâce aux émotions qu’elle transmet, elle permet de remémorer des souvenirs anciens et donc faire de la musique un voyage non plus seulement dans l’espace mais aussi dans le temps. C’est

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