Développement sur l'Avare, Molière
Commentaire d'oeuvre : Développement sur l'Avare, Molière. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lyes larbi • 19 Septembre 2019 • Commentaire d'oeuvre • 576 Mots (3 Pages) • 591 Vues
Après s’être fait voler sa cassette, Harpagon sombre rapidement dans la panique. Cet
avare perd aussi tôt le contrôle de ses pensées. : « Où courir? Où ne pas courir? N’est-il
point-là ? N’est-il point ici? Qui est-ce ? Arrête. Rends-moi mon argent, coquin… » (l. 5-
7) Cet enchainement de questions interrogatives témoigne d’un bouleversement, d’un
trouble et d’un désordre dans l’esprit du personnage principal. En effet, ses deux
questionnements : « Où courir? Où ne pas courir? », démontre qu’il ne sait plus où
donner de la tête ni vers où s’orienter pour trouver le malfrat et son pactole. De cette
panique résulte une réaction qui pourrait être perçue comme étant ridicule et comique par
ses locuteurs. .........Ensuite, pris de panique, Harpagon demande justice et réparation sur
le champ : « Je veux aller acquérir la justice.) (l.21) L’utilisation du verbe vouloir au
présent montre qu’il ne veut pas perdre de temps à préparer un plan, tant il est pressé de
retrouver le coupable de ses malheurs rapidement. S’il avait encore tout son jugement, il
aurait pu utiliser un autre verbe, tel que (« aller ») au futur simple (« j’irai acquérir la
justice »); l’emploi de ce temps semble montrer davantage un désir de réflexion dans le
but d’entreprendre une action préparée. De plus, le malheureux fait une introspection : «
Mon esprit est troublé, et j'ignore où je suis, qui je suis, et ce que je fais. » l’extrait
susmentionné illustre que le personnage principal admet lui-même son impuissance face
à cette situation. Effectivement, « Mon esprit est troublé » montre sa confusion et la
gradation qui suivent directement « j’ignore où je suis, qui je suis, et ce que je fais. »
indique qu’il est désorienté à tel point qu’il ne sait plus qui il est lui-même. D’une autre
part, il y a aussi d’autres émotions qui sont mises en évidence lors de la perte du bien
d’Harpagon.
D’autre part, il y a le sentiment de détresse qu’éprouve Harpagon après qu’on lui a pris
son coffre. Dans l’extrait suivant : « Au voleur ! Au voleur ! À l’assassin ! Au meurtrier !
», la gradation met en évidence la détresse spontanée que ressent Harpagon. Une situation
de détresse est souvent synonyme d’une demande de secours et dans ce cas précis on
ressent cette demande d’aide qui est faite par l’infortuné.
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