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Dans ce corpus, comment le poète parle-t-il de la femme à travers la chevelure?

Commentaire d'oeuvre : Dans ce corpus, comment le poète parle-t-il de la femme à travers la chevelure?. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  12 Novembre 2018  •  Commentaire d'oeuvre  •  377 Mots (2 Pages)  •  550 Vues

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Dans ce corpus se trouvent trois textes qui parlent tous de manière différente de la femme a travers la chevelure. D'abord, Charles Baudelaire poète français du XIX appartient au mouvement du romantisme, il publie son recueil "Les Fleurs du Mal" dans lequel est écrit La chevelure. Ensuite publié en 1869 un recueil de poésies posthumes de Baudelaire, nommé "Spleen de Paris" dans lequel on trouve Un hémisphère dans une chevelure. Par la suite, Joachim du Bellay, poète français issu du mouvement de la pléiade, dans son recueil "L'Olive" écrit en 1550, montre son asservissement dans le poème Ces cheveux d'or. Dans ce corpus, comment le poète parle-t-il de la femme à travers la chevelure?

Les trois poèmes s'adressent à l'être aimé, Du Bellay l'appelle respectueusement Madame. Ensuite dans le poème seul le pronom de la première personne est utilisé. Baudelaire dans La chevelure, la femme aimée est très présente, le poète la tutoie et l'interpelle à l'impératif; lorsqu'il lui dit: "laisse moi respirer, laisse moi mordre". Dans Un hémisphère dans une chevelure, le tu désigne plutôt la chevelure elle même que la femme aimée sauf dans le dernier paragraphe qui désignent les cheveux.

Dans les 2 textes de Baudelaire l'attention se focalise sur la chevelure. Les 2 poèmes sont construits sur une synecdoque et, à, partir de l'odorat, qui aboutissent à une ivresse des sens. Dans le poème de Du Bellay la chevelure n'est évoquée q'au début, ensuite le poète parlent des autres parties du corps, les yeux, la main.

La coception de l'amour chez Du Bellay et chez Baudelaire est complètement différente. Du Bellay lui exprime une soumission à la femme aimée, qui pourrait aller jusqu'à la mort. Il souffre de cet amour et dit qu'il prend plaisir: "j'aime,j'adore et prise. Ce qui m'étreint qui me brûle et entame". En revanche dans les textes de Baudelaire on ne trouve pas du tout cette souffrance au contraire. L'amour de la dame et la sensualité que dégage sa chevelure chez lui provoque une libération, un voyage; on note en effet un champ lexical de l'immensitécomme "grandes mers", "ciel immense", "l'infini","profond".

Ces deux poète à travers la chevelure célèbrent la femme aimée avec différents procédés qui font que la chevelure et la femme se rapprochent, et parfois ne font plus qu'un.

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