Correction: Le rêve est-il le propre de l'Homme?
Commentaire d'oeuvre : Correction: Le rêve est-il le propre de l'Homme?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dudu3333 • 9 Décembre 2014 • Commentaire d'oeuvre • 1 074 Mots (5 Pages) • 910 Vues
En effet : 1) le rêve nocturne est porteur de sens et révélateur des désirs
2) la rêverie stimule l’imagination créatrice
3) Le rêve au sens d’ « idéal » est ce qui définit l’homme
I) le rêve nocturne, porteur de sens et révélateur des désirs.
(le rêve révélateur d’un désir) Le rêve nocturne n’est pas spécifique à l’homme, car les animaux rêvent aussi, mais l’homme cherche à lui trouver un sens, il se l’approprie, en ce sens le rêve est le propre de l’homme. Freud explique que « le rêve est la voie royale vers l’inconscient », il montre, et après lui Lacan, que le rêve est un langage qui procède par métaphores, symboles, déplacements, il révèle nos désirs refoulés. Ainsi, en tant que langage, le rêve est propre à l’homme.
(transition) De plus, certains rêves ont une telle puissance qu’ils paraissent porteurs d’un message et qu’ils poussent à agir.
(songes prémonitoires) Dès l’Antiquité, Artémidore d’Ephèse distinguait les rêves liés à la réalité présente, révélateurs des désirs immédiats, et les songes prophétiques. Les œuvres antiques accordent une importance capitale aux rêves prémonitoires, que ce soit dans la Bible ou dans les œuvres profanes. Les rêves de Pharaon infléchissent le destin des Hébreux, le rêve de Jacob est célèbre, illustré par de nombreux tableaux. Le rêve paraît alors une émanation de la voix divine, or seul l’homme est capable d’un sens du sacré.
Dans l’Odyssée Homère rapporte les rêves prémonitoires de Pénélope, dans l’Enéide de Virgile c’est Hector qui apparaît en songe à Enée pour lui intimer de fuir Troie avant le massacre. Les anciens ont donc accordé une valeur prophétique à certains songes, et si le rêve apparaît comme dicté par une voix divine, il est bien « propre à l’homme », seul capable d’en interpréter les énigmes et de lui donner un sens. Le rêve est aussi ce qui pousse l’homme à agir. En ce sens aussi, il est propre à l’homme.
(transition) Cependant, le mot « rêve » ne se limite pas à l’acception de « rêve nocturne », le rêve est aussi rêverie, et c’et alors qu’on pourrait vraiment dire que le rêve est le propre de l’homme.
II) En effet, la rêverie stimule l’imagination créatrice :
Baudelaire, « l’imagination, reine des facultés ». Il évoque dans Les Fleurs du mal la « Vie antérieure », un monde idéal rêvé.
Dans les arts : Tableau d’Henri Rousseau (le « douanier » Rousseau) « le Rêve », évoque le Paradis terrestre.
Les rêveries de Jean-Jacques Rousseau au XVIII° (Rêveries du Promeneur solitaire), puis celles des Romantiques (cf René de Chateaubriand) ont impulsé tout un mouvement d’originalité, de création au XIX° siècle,
mais ce sont surtout les surréalistes qui ont accordé toute sa place au rêve : tableaux de Dali, Magritte.
Dans les sciences : Article de J-F Dortier dans Sciences humaines : la rêverie a favorisé non seulement les créations artistiques, mais aussi les inventions scientifiques et techniques. Exemples de Kekulé qui « vit » en rêve la structure en cercle de la molécule de benzène, d’Einstein qui disait « penser en images ». Les technologies modernes ont toutes été « rêvées », l’homme a toujours rêvé de voler comme un oiseau (cf le mythe d’Icare, représenté dans un tableau de Bruegel), Léonard de Vinci a imaginé de nombreuses « machines volantes » à partir de ce rêve.
(transition) Enfin, comme l’indique ce mythe d’Icare, rêver, c’est aussi rêver d’idéal, d’utopie.
III) Le rêve comme idéal :
- les grandes utopies de la Renaissance ont porté les idéaux humanistes,
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