Corpus de texte sur la nature
Commentaire de texte : Corpus de texte sur la nature. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar condos gang • 1 Novembre 2017 • Commentaire de texte • 629 Mots (3 Pages) • 1 225 Vues
Dans les différents textes, la présence de la nature est indéniable par la description du cadre naturel.
En effet dans le texte de Zola la rivière apparaît dès le début de l’extrait. L’action se déroule à bord d’un « canot », le paysage décrit est celui que les personnages peuvent distinguer depuis l’embarcation, le romancier précise le lieu géographique, « la Seine », va même jusqu’à indiquer la température de l’eau : à la ligne 19 « que c’est froid ».
En revanche dans le texte de Camus, la température décrite apparaît comme chaude, excessivement chaud, par la répétition du mot c soleil », ligne 7, 11,12. Le narrateur présente effectivement cette scène comme l’aboutissement d’une obsession de la présence du soleil. Néanmoins le texte offre des détails sur le paysage marin avec l’évocation de « la plage », ligne 11, le « bruit des vagues », ligne 6. Mais la description de la nature dépasse la simple évocation naturelle parce que la nature devient une entité vivante.
Dans le texte de Zola la nature est personnifiée grâce à une comparaison à la ligne 3,4 « comme deux larges bandes », qui indiquent les deux côtés distincts d’une même personne. De plus, le romancier utilise une personnification , à la ligne 8, « les arbres vieillis jettent leurs feuilles » permet de donner une véritable identité en assimilant les feuilles aux cheveux, de préciser leur âge.
De la même manière dans le texte de Camus, la répétition du mot « soleil », ligne 7, 12, 14, 15 amplifie la présence de la chaleur dans la scène.
De même dans le texte de Malraux la présence de la métaphore à la ligne 7, « tas de mousseline blanche insiste sur la couleur blanche mais surtout sur la forme générale de tissu qui évoque la silhouette générale d’une robe de femme.
Nous avons vu que la description de la nature est capitale dans ces passages de roman et qu’elle occupe une place déterminante dans le comportement des personnages.
La psychologie des personnages est présentée de manière sombre et ténébreuse.
En effet la présence d’un champ lexical se rapportant au combat est présent dans le texte de Malraux à la ligne 12 « Combattre, combattre des ennemis qui se défendent, des ennemis éveillés ! », mais on observe également les verbes « frapper, tuer, assassiner » qui permettent au lecteur d’assister à la scène de crime. Tchen a pour mission de tuer un traffiquant.
Tandis que dans le texte de Camus et de Zola les actes des personnages découlent d’un malheureux concours de circonstances et ne sont pas prémédités.
Dans le texte de Malraux, Tchen le jeune chinois, est angoissé, à la ligne 20 « paupières battantes, jusqu’à la nausée » montre des manifestations physiques à son mal être devant la gravité du geste qu’il a accomplir. Le lecteur assiste à une tension dramatique tout au long de l’extrait marqué par les nombreuses phrases interrogatives qui insistent sur les hésitations du personnage.
Au contraire dans le texte de Zola l’amant, Laurent, n'a aucunes hésitations, il étrangle Camille de sang-froid, à la ligne 29 « Camille se tourna et vit la figure effrayante de son ami, toute convulsionnée. »cela monter la par meutrière de Laurent.
De même que dans le texte de Camus,le protagoniste, Meursault, tire plusieur fois sur l'Arabe alors qu'il est deja mort, à la ligne 30,31 « Alors, j'ai tiré encore quatre fois sur un corp inerte où les balles s'enfoncéess'en qu'il y parut. », la encore le sang-froid dont fait preuve le personnage est exceptionnel, l'Arabe étant deja mort il insiste en tirant quatre balles suplémentaires par haine.
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