Corpus Sur L'eclavage: Montesquieu, Diderot, Daenickx
Recherche de Documents : Corpus Sur L'eclavage: Montesquieu, Diderot, Daenickx. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar bbbbbb • 14 Janvier 2015 • 459 Mots (2 Pages) • 6 815 Vues
Ce corpus est composé de quatre textes qui dénoncent l'esclavage. Trois de ces textes sont écrit par des écrivains des Lumières, Montesquieu avec ses essais dans De l’Esprit des Lois, Voltaire avec son conte philosophique Candide et Diderot avec son récit de voyage Supplément au Voyage de Bougainville. Nous aurons finalement un texte du contemporain Didier Daenickx avec sont roman Cannibale.
Il s'agira de montrer ici les genres de ces textes ainsi que leur thème commun, nous devrons également montrer les visions négatives de l'Homme que nous offrent ces textes.
Tous ces textes ont recourt à l'argumentation, direct pour le texte A, « je »(l.1) qui démontre que c'est un essai ; et indirect pour les textes B, C et D. Les textes A et B appartiennent au registre ironique. Montesquieu montre avec « Si j'avais eu à »(l.1) qu'il utilisera ce registre, comme Voltaire qui écrira ironiquement « tu as l'honneur d'être esclave de nos seigneurs les blancs », alors que les textes C et D feront partie du registre pathétique.
Voltaire avec le nègre de Surinam, et Diderot avec un chef Tahitien, dénoncent l'esclavage à travers le discours de leur personnage fictif. Daeninckx préférera le dialogue dans la fiction avec l'interattraction entre deux Kanaks de Nouvelle Calédonie. Ils utiliseront des faits réels mais inventeront leurs personnages. Contrairement à eux, Montesquieu se fera passer ironiquement pour un fervent défenseur de l'esclavage en donnant les raisons que trouveraient ces politiciens à cette asservissement.
Tous ces textes remettent en cause l'humanité de ces esclaves, « Il est impossible que nous supposions que ces gens-là soient des hommes »(l.16) nous indique le texte A avec l'emploie d'un présent de vérité générale. Les trois autres textes les comparent à des animaux, « nous n'avions pas pas le droit de parler entre nous, seulement de grogner comme des bêtes »(l.18-19) nous informe le texte D. Montesquieu et Daennickx nous explique que ce racisme est fondé sur des préjugés physique, « ils ont le nez si écrasé qu'il est presque impossible de les plaindre » (l.5-6)nous écrit Montesquieu avec ironie. Les trois argumentions indirect nous font également état de maltraitance, d'humiliation et de mutilation de la part des Blancs sur les Noirs, «t'avons-nous associé dans nos champs au travail de nos animaux ? »(l.17) demandent le texte C, « on nous coupe la main » raconte le texte B.
Pour conclure, tous ces textes cherchent à nous convaincre de l'absurdité de l’esclavage grâce à l’argumentation. On pourrait tout aussi bien ajouter à ce corpus Des Colonies françaises: abolition immédiate de l'esclavage de Schoelcher qui sera déterminant dans l'abolition de l'esclavage.
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