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Corpus: Jean BAUDRILLARD, Boris VIAN, Paul ARIES, Béatrice COSTA, PRADES Philippe, STARCK

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Par   •  16 Février 2015  •  640 Mots (3 Pages)  •  3 190 Vues

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Si autrefois les objets avaient comme objectif de faciliter le quotidien, ils sont devenus petit à petit envahissants.

La société de consommation a transformé les individus dans leurs rapports aux hommes et aux objets comme le souligne les différents textes du corpus. Si en 1956, déjà Boris VIAN dénonce ce problème, en 2011 Philippe STARCK le constate toujours et cherche à le solutionner.

l'analyse de ce phénomène sur un demi siècle amène à se demander comment la société de consommation par son influence sur les consommateurs a-t-elle changé leur mode de vie?

après avoir vu l'évolution de la place des objets, nous analyserons les modifications qu'ils engendrent.

Selon le philosophe J.BAUDRILLARD les objets sont de plus en plus nombreux et entrainent de fait un consommation d'abondance que l'on retrouve dans la chanson de B.VIAN "La Complainte du progrès" dans laquelle ce dernier fait une énumération d'objets du quotidien. Paul ARIES précise d'ailleurs qu'en cent ans les foyers sont passés de 300 à 100 000 objets. Le designer P.STARCK cherche à solutionner cette consommation d'abondance en faisant une distinction du beau et de l'utile et en prônant une consommation de l'utile.

Cependant la société de consommation manipule et formate les individus. En effet J.BAUDRILLARD analyse l'arrivée des produits sur le marché et en conclue que rien n'est laissé au hasard, la multiplicité des objets se décline en gamme et pousse le consommateur à en acquérir toujours plus. P.ARIES et B.COSTA PRADES soulignent cette manipulation puisqu'elle a formaté les personnes à passer d'une logique de guerre à une logique de consommation, puis la ménagère en la prenant pour cible et en l'entrainant dans une spirale du "toujours plus" pour lutter contre ce phénomène. P.STARCK propose une solution pour la dématérialisation, en effet pour lutter contre le "toujours plus" il faut créer des objets, comme il en existe de plus en plus, qui deviennent multifonctionnel et ainsi enrayer la consommation d'abondance.

Cette tendance à consommer toujours plus va modifier nos comportements et nos habitudes sur deux plans. Tout d'abord face aux objets comme le souligne Paul ARIES et Béatrice COSTA PRADES, on a ridiculiser le savoir faire (le recyclage, raccommodage, etc..) avec l'idée du moderne qui implique une consommation de masse. A cette idée de moderne, P.STARCK ajoute celle du beau. On ne consomme plus par utilité mais parce que c'est beau et c'est beau parce que c'est à la mode. Et cette dernière est elle même créée par la société de consommation comme l'indique J. BAUDRILLARD puisqu'elle cherche à séduire les individus. Mais ce sont également nos rapports aux autres qui ont changé. Toujours selon J. BAUDRILLARD nous sommes devenus, à force d'utiliser les objets, comme eux. Nous attendons des autres qu'ils aient une fonction, une utilité précise. Boris VIAN dénonce la matérialisation des relations amoureuses en passant de déclaration d'amour à l'achat d'électroménager pour séduire.

Ces changements de comportement ont pour origine le changement de l'objet lui même. Si l'on devient si exigeant

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