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Commentaire sur le poème La Mort Du Loup D'Alfred Vigny: Comment Vigny dénonce-t-il une certaine forme de monstruosité dans ce texte?

Rapports de Stage : Commentaire sur le poème La Mort Du Loup D'Alfred Vigny: Comment Vigny dénonce-t-il une certaine forme de monstruosité dans ce texte?. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  19 Avril 2014  •  1 514 Mots (7 Pages)  •  1 465 Vues

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Introduction

[Amorce]

[Problématique] Comment Vigny dénonce-t-il une certaine forme de monstruosité dans ce texte? [Annonce des axes]

I. Le récit pathétique d’un combat et d’une mort

Vigny, pour émouvoir le lecteur et donner plus de force à sa réflexion, rend ce récit particulièrement poignant.

1. Un cadre choisi

Vigny, pour raconter le combat et la mort du Loup, soigne tout particulièrement le choix des temps verbaux.

Le récit est majoritairement mené au passé : l’imparfait rend compte de la durée et des moments d’attente qui créent le suspense (l.....) « nos fusils l’entouraient »).

Aux moments-clés, Vigny abandonne les temps du passé et recourt au présent de narration

« j’aperçois tout à coup », « Le Loup vient et s’assied », il « meurt sans jeter un cri »: le lecteur a l’impression saisissante d’assister à la scène.

Vigny prend soin de marquer de façon dramatique la progression et les temps forts par des liens temporels qui scandent le récit « tout à coup », « alors », « jusqu’au dernier moment », « encore », « ensuite ».

Le statut du narrateur contribue à cet effet : le récit est mené à la 1re personne par un narrateur qui se présente comme un témoin « J’aperçois... », « Et je vois » et un acteur : il fait partie de ceux qui, en alerte, chassent le Loup « nos couteaux ». Or ce chasseur même ne cache ni son émotion quand son regard croise celui du Loup qui le « regarde » (v.....), ni son admiration et sa compassion lorsque la bête meurt.

La mise en place du décor nocturne contribue à rendre le récit émouvant.

La « lune au milieu des bruyères », l’« arbre » auquel s’adosse le Loup, « le sable » où il « s’assied », « le gazon » teinté de son sang composent un cadre naturel à la fois réaliste et pittoresque.

Les jeux de lumière avec le contraste entre l’obscurité de la nuit et cette lueur blafarde met en relief l’apparition soudaine de « deux yeux qui flamboyaient » et les ombres des « louveteaux » qui « dansaient sous la lune ». Vigny crée une atmosphère fantastique et dramatique qui inquiète le lecteur.

Le« silence » angoissant (v....) prolongé jusqu’à la fin du Loup qui « meurt sans jeter un cri » (v...) dramatise la scène et focalise l’attention du lecteur sur la vision pathétique du combat et de la mort.

Le poète par l'utilisation de tous ces éléments veut faire prendre conscience au lecteur de l'inhumanité des hommes

2. Bourreaux contre victimes

Avant de passer au récit du combat proprement dit, Vigny met en évidence l’opposition entre les victimes et les bourreaux qui ne sont pas, contre toute attente, ceux auxquels on pense !

D'un côté des animaux traqués et seuls, de l’autre de nombreux chasseurs, « l’homme, leur ennemi », assistés par des « chien(s) » ; d’un côté l’absence d’armes, les « ongles », les « mâchoires » et une « gueule » comme seules défenses, de l’autre une profusion d’armes, « couteaux [...] aigus [...] comme des tenailles », « fusils » et « coups de feu ». Tout cela évoque un combat totalement inégal qui participe lui aussi à dénoncer la monstruosité humaine.

La mise en scène du cercle familial des Loups que Vigny présente comme des êtres humains attendrit le lecteur : le poète parle des louveteaux qui dansent et jouent comme des gamins

" .........." (V....) la comparaison de ces loups avec des « lévriers joyeux » les transforment en animaux domestiques proches de l’homme et inoffensifs.

Les chasseurs au contraire donnent une image de groupe tout à fait différente. Ils sont pleins de ruse (v.17) "cachant nos fusils", de cruauté, avec les « coups de fusils »(v...), et sont animés d’intentions destructrices impitoyables.

Le combat lui-même est rapporté de façon pathétique : la scène est visuellement et violemment décrite, avec une insistance sur les mouvements et les blessures.

Vigny souligne avec réalisme la gravité des blessures par des verbes violents et des adjectifs qui en amplifient l’intensité : les « coups de feu [...] traversaient la chair », les « couteaux le clouaient » au sol.

Vigny effectue un gros plan sur les « poignards (...) plongeant dans ses larges entrailles » et sur les « couteaux » fichés « jusqu’à la garde ». Il mentionne à plusieurs reprises le sang : le Loup est « tout baigné dans son sang » et lèche son « sang répandu ».

Enfin, la mention de la mort et son champ lexical tout au long

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