Châtiment Corporel
Compte Rendu : Châtiment Corporel. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 27 Octobre 2013 • 675 Mots (3 Pages) • 1 581 Vues
Châtiment corporel :
On peut définir sommairement le châtiment corporel comme étant une maltraitance physique qui désigne l’ensemble des violences physiques intentionnelles ou l’absence volontaire de soins, à l’origine de traumatismes corporels chez les enfants ou des adolescents. (1)
Intérêt suscité au sujet de châtiment corporel :
À travers les journaux, à titre d’exemple le journal de l’association médicale canadienne, l’opinion publique, les rapports des psychiatres des hôpitaux nous assistons à une demande de l’abolition de l’article 43 du code criminel, qui fournit un moyen de défense devant les tribunaux aux parents et aux enseignants qui recourent à la force raisonnable pour corriger les enfants (2),(3). D’ailleurs, la déclaration du rédacteur en chef du Journal LE DEVOIR. John Fletcher, dans son éditorial : «Il est temps pour le Canada de retirer du code cet anachronisme qui fournit une excuse aux mauvais parents» (4). Ce qui illustre le grand intérêt au sujet de la maltraitance des enfants et la préoccupation de ceux qui visent le bien être et la protection des enfants. De notre part, en tant qu’infirmiers nous rencontrons beaucoup de sujets victimes de violences infantiles dans les milieux hospitaliers ce qui révèle la gravité de la maltraitance des enfants et suscite notre intérêt à mener cette recherche en ce sujet.
Histoire de cas :
Sarah-Rose, 4 ans, est hospitalisée à l’hôpital Sainte-Justine en raison d’une fièvre d’étiologie inconnue et d’une fracture à l’humérus gauche. Elle est accompagnée de sa mère. Un plâtre a été mis en place à l’urgence. Dès son arrivée à l’unité de soins, nous avons procédé à son examen physique, nous avons noté plusieurs ecchymoses sur la face postérieure du bras droit, sur le devant des deux jambes, entre les omoplates et au bas du dos de l’enfant. Elles sont de formes, de dimensions et de couleurs variées. La mère nous raconte que sa fille a fait une chute après avoir glissé sur un jouet dans l’escalier. Après le départ de la mère, le père arrive. Au cours de la discussion, il nous a dit : «Sara est toujours maladroite. Si elle m’avait écouté, elle ne serait pas tombée à bicyclette!» Nous observons que Sara évite le contact visuel et qu’elle préfère demeurer en retrait. À cet égard, on a pu déduire la maltraitance de l’enfant ce qui nous amène à aviser le médecin et le service de PDJ pour poursuivre l’histoire de cette fille.
Références :
1. TYRODE, Yves et BOURCET, Stéphane. L’enfance maltraitée, Paris, Édition Marketing S.A.1999, Coll. «Vivre et comprendre», 125 p.
Cet ouvrage traite diverses formes de maltraitance des enfants et des adolescents y compris les sévices physiques. C’est pourquoi nous estimons la pertinence de cette source dans le cadre de ce travail.
2. RÉJAN, Tessier et al. (dir.) Dimensions de la maltraitance, Presses de l’Université du Québec, 1996, Coll. «D’enfance», 114 p.
Un volume de collection d’enfance qui porte sur les traitements infligés aux enfants, les sources de ces comportements parentaux abusifs et
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