Bilan sur "La Mère"

Mathias Hounsa

BILAN : LA MERE

Comment votre compréhension des éléments contextuels et culturels de l’œuvre s’est-elle améliorée grâce à l’activité orale interactive ?

La Mère est un roman éponyme publié pour la première fois en 1934. Il retrace la vie ordinaire  d’une jeune paysanne chinoise qui se retrouve seule à s’occuper de ses enfants et de sa belle-mère après que son mari la quitte pour partir profiter de la vie en ville, insatisfait de sa vie de cette environnement pauvre. Enceinte d’un troisième enfant, elle doit malgré tout assumer les travaux dans les champs afin de nourrir sa famille. La Mère est une femme courageuse et digne, elle travaille ardemment pour subvenir aux besoins de sa famille tout en se battant pour sa dignité et son honneur.

L’absence de nom dans le roman sert à montrer que la condition de vie de « La mère » à celle de la femme chinoise en général. Elle, « la mère », n’est qu’une paysanne et a vie est aussi dure que celle de n’importe quelle autre paysanne de cette période. La mère est un exemple de ce qui était attendu d’une femme de cette époque, c’est-à-dire se marier, avoir des enfants, s’occuper du foyer jusqu’à ce qu’elles vieillissent et que leurs enfants soient capables de vivre seuls. Son seul objectif dans la vie est de survivre ainsi que sa famille au point de ne pouvoir pratiquement rien faire d’autre. Afin de préserver sa réputation et ne pas soulever des soupçons parmi son entourage, elle prétend que son mari est en voyage et s’envoie des lettres, chaque année, sous son nom. Son mari, qui est plus jeune, préférait la vie citadine et les jeux d’argent au dur labeur auquel était soumis sa femme et les autres paysans. Alors il décide de quitter le domicile familial et ne revient plus jamais. La Mère nouera une relation avec l’Agent, ce qui lui vaudra de tomber enceinte. Mais ne voulant pas faire naître un scandale, elle avortera.

       La Mère est l’histoire d’une femme ordinaire mais parvient cependant à être tragique car malgré tous ses sacrifices, elle perd ses enfants, l’un de ses fils devenu militant communiste est  pendu et sa fille est battue à mort par son mari. A travers ce roman, Pearl Buck dénonce la condition des femmes de cette période, en faisant du destin malheureux d’une femme, le combat de toutes les femmes.

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