Arrêts de lecture: L'Ecole des femmes
Fiche de lecture : Arrêts de lecture: L'Ecole des femmes. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar qzid • 11 Janvier 2023 • Fiche de lecture • 634 Mots (3 Pages) • 282 Vues
Vendredi 9 décembre 2022
Arrêts de lecture : L’Ecole des Femmes
Premier arrêt de lecture : la scène d’exposition.
La scène d’exposition est la première scène de la pièce de théâtre, elle nous transmet un premier avis sur l’œuvre et nous introduit le contexte de la pièce, c’est-à-dire le sujet (ici le mariage), l’intrigue, le temps de déroulement de la pièce (ici moins de 24 heures), les personnages (ici Arnolphe, sa fille Agnès, son ami Chrysalde, Monsieur de la Souche (qui n’est autre qu’Arnolphe))
Personnellement, cette scène d’exposition ne m’a pas spécialement donné plus envie de lire l’œuvre car j’ai trouvé le contexte compliqué à comprendre.
Deuxième arrêt de lecture : Acte II, scène 5, vers 550 jusqu’au vers 642
Durant cette scène qui signe la fin du deuxième acte, on retrouve beaucoup de sous-entendus mal compris ce qui rend la scène comique. Par exemple, au vers 625, Agnès est tout heureuse de pouvoir se marier, pensant que son mari sera Horace, mais Arnolphe la corrige en précisant qu’il a choisi un autre mari qu’elle pourrait rencontrer avant le mariage. Autrement, Arnolphe s’est lui aussi fait des illusions en pensant qu’Horace avait volé la virginité d’Agnès, alors qu’il n’en est rien.
C’est une scène que j’ai plutôt aimée car je l’ai trouvé amusante voire drôle, grâce à ces incompréhensions de la part des deux personnages.
Troisième arrêt de lecture : Acte III, scène 3
Ce troisième arrêt concerne l’intégralité de la 3e scène, l’une des plus importantes de l’œuvre à mes yeux, car c’est elle qui véritablement nous décrit la société de l’époque, nous expose les « Maximes du mariage », à l’aide d’une tirade d’Arnolphe et d’un livre les renseignant. On apprend donc les contraintes et les devoirs qu’avaient les femmes de l’époque une fois mariées, certains encore respectés par la société, comme la fidélité, ou d’autres qui paraissent complètement insensés comme le fait qu’il ne faut pas les éduquer sur la politique pour éviter qu’elles ne conspirent contre leurs maris, ou encore l’interdiction qu’elles ont d’écrire.
Cette scène m’a marqué car certaines maximes paraissent tellement impensables que j’ai eu un temps de réflexion avant de bien comprendre qu’il ne s’agit pas de fiction, que les femmes étaient réellement traitées ainsi. C’est je pense de loin le passage qui m’a le plus marqué dans cet œuvre.
Quatrième arrêt de lecture : Acte V, scène 9, à partir du vers 1733 jusqu’à la fin.
Cette scène, ce coup de théâtre révèle qu’en réalité, Agnès est promise à Horace car elle est en réalité la fille cachée d’Enrique. Elle marque également la fin de la pièce.
Cette fin heureuse m’a fait sourire car après tant de souffrance, je pense qu’Agnès méritait bien d’épouser son amant. Mais au-delà de cela, j’ai trouvé la manière dont la nouvelle fut annoncée très amusante. En effet, Chrysalde et Oronte parlent tour à tour en se complétant, phrase après phrase.
Outre cela, cette scène marque la fin de l’œuvre, ce qui signifie qu’il n’y a plus de lecture fastidieuse à réaliser, et qu’on est « libéré ». Effectivement, je n’apprécie pas réellement la lecture de pièces de théâtre ou de roman en général, et bien que celle-ci m’ait fait sourire voire rire à certains moments, cela restait à mes yeux une lecture ennuyante et fastidieuse (bien que pas très longue).
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