Comparaison entre Émile Nelligan et Saint-Denys
Dissertation : Comparaison entre Émile Nelligan et Saint-Denys. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Eucary Paredes • 5 Février 2024 • Dissertation • 893 Mots (4 Pages) • 156 Vues
Paragraphes de développement
Premièrement, Émile Nelligan et Saint-Denys Garneau présentent la même vision de la fatalité dans les poèmes Cage d'oiseau et Les Corbeaux. D’un côté, au long de la lecture des deux poèmes, il est possible de trouver une tonalité tragique. De plus, il est possible de montrer ceci dans les citations suivantes : Les corbeaux : « j’ai cru voir sur mon cœur un essaim de corbeaux » (vers 1) et Cage d’oiseau : « Je suis une cage d’oiseau une cage d’os avec un oiseau » (vers1-3). En fait, lorsqu’on relit les vers, on retrouve le champ lexical de mort qui émet la tristesse et la tragédie tel que « mort », « cage », « corbeaux », « cœur ». Dans la première citation Nelligan montre à travers une métaphore le fait qu’elle est morte, car les corbeaux mangent son cœur. Ce scénario met en scène un panorama triste et ombre qui donne une tonalité tragique. Pour sa part, Garneau présente le fait que l’il reste captif et privé de sa liberté. Il demeure aliéné par le fait qu’il est enfermé et restreint de sa liberté. À vrai dire, ceci montre un sentiment d’enfermement qui évoque une vie de misère et une vie tragique. D’un autre côté, les auteurs montrer un point de vue personnel. Dans les poèmes, on retrouve des sentiments propres aux auteurs qui son montrés une façon très introspective. Nelligan mentionne dans le vers 10 : Or, cette proie échue à ces démons des nuits n’était autre que ma vie en loque ». Garneau mentionne: « l’oiseau dans ma cage d’os » (vers 4). Les auteurs utilisent dans chaque citation un déterminant possessif qui évoque le point de vue personnel de la situation. La position des auteurs dans les poèmes présente une vision personnelle et introspective de leur façon de penser par rapport à la situation. Alors, les deux partagent leur point de vue de la fatalité avec une tonalité tragique ainsi qu’un point de vue personnel.
Deuxièmement, Garneau et Nelligan ont leur propre façon de montrer la fatalité, car ils l’expérimentent différemment. Pour sa part, Garneau présente un poème intime et avec un ton misérable. Il est possible de le constater dans la citation suivante : « C’est un oiseau tenu captif » (vers 13). De plus, on retrouve le champs lexical mort : « mort » (vers 5), « captif » (vers 12), « sang » (vers 22), « âme » (vers 24). L’utilisation du mot captif amène une sensation d’emprisonnement et de misère. L’oiseau reste aliéné par la privation de sa liberté. Vu que le point de vue vient de l’intérieur de l’auteur, il demeure intime et plus introverti. Également on retrouve le champ lexical de la mort qui évoque la fatalité ainsi que l’aura de tristesse. De plus, lors de la lecture du poème, on retrouve peu de ponctuation ainsi que des phrases courtes, ce qui amène avec une lecture plus rapide et qui donne une sensation d’étouffement : la même sensation que l’auteur transmet. En revanche, pour la part de Nelligan, elle présente un poème lyrique, imaginatif et extroverti. L’autrice montre ceci de la façon suivante : « De grands corbeaux venus de montagnes célèbres » (vers 3), « En pleine lande intime avec des vols funèbres » (vers 4), « Or, cette proie échoue à ces démons des nuits n’était autre que ma vie en loque » (vers 9,10). Dans les vers mentionnés, l’autrice décrit une image très claire de son idée. De plus la description des oiseaux explique que ce sont des oiseaux de l’extérieur qui viennent envers elle. L’énumération des caractéristiques des corbeaux peinturent une image claire de leur apparence ce qui collabore à un poème imaginatif. De plus, au long du poème, on retrouve beaucoup de ponctuation ce qui nous permet de prendre le temps peinturer l’image transmise plus clairement.
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