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Zola, La fortune des Rougon

Commentaire de texte : Zola, La fortune des Rougon. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  11 Avril 2023  •  Commentaire de texte  •  541 Mots (3 Pages)  •  332 Vues

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Commentaire: Émile Zola

          Emile Zola est un écrivain et journaliste français. Considéré comme le chef de file du naturalisme, c'est l'un des romanciers français les plus populaires et les plus publiés dans le monde. Ce texte est extrait du premier chapitre du roman « La fortune des Rougon », publié au lendemain de la guerre de 1870. Il s'agit du premier volume de la série des Rougon-Macquart regroupe une vingtaine de romans de Zola publiée entre 1871 et 1893. Le roman se déroule juste après le coup d'état du 2 décembre 1851. Cet extrait relate la descente des révoltés républicains vers Plassans, ville de province que l’on assimile souvent à Aix-en-Provence ou Emile Zola a passé son enfance. En quoi le texte se fait-il raconter sur l’enthousiasme républicain de Silvère ? Je commencerai par le peuple vers la liberté  puis avec la mise en scène de l’hymne national.

         Tout d’abord, dans la première phrase, on a recours à des adjectifs et des adverbes à valeur hyperbolique : « superbe », « irrésistible », « terriblement » et « grandiose ». Ce qui apparaît est cette idée de groupe ou de masse avec des termes collectifs et au pluriels « bande » (l.1), « quelques milliers d’hommes » (l.3), « les flots vivants » (l.5),… On remarque que le groupe est organisés et énorme. Les hommes sont à peine visibles: le terme de "masses noires"(l.6) signifie qu’ils sont à peine éclairés par la lune. Une insistance sur l’idée de mouvement avec les verbes d’action « descendait » (l.1), « roulait » (l.4) ou encore « apparurent » (l.8). Mais au delà de l'esprit républicain en marche, de la colère et de la révolte du peuple combattant pour la liberté, nous avons une mise en scène de l'hymne national. L'homme paraît être en accord avec la nature mais l'auteur transforme la réalité. Il y a le champ lexical de la musique : « chant », « voix », « éclat », « trompettes », « tambour », « retentit » et « échos » cela montre une augmentation de la sonorité.

          D’une autre part, la nature semble se substituer à l'homme. Elle le répète puis elle s'accorde : "ce ne fut plus seulement la bande qui chanta", "acclamant les insurgés".

L'absence d'espoir pourrait être entrevue avec l'idée de la mort à travers : « paix morte et glacée », « Trou de ténèbres ». Les adjectifs qualificatifs de couleurs froides « bleuâtres » et « étain fondu » déterminent le peu de lumières émit de la lune que les hommes voit dans leur marche. Nous avons ainsi une gradation croissante de la Marseillaise : chant des homme assimilé au chant du monde et l'idée d'harmonie entre l'homme et la nature domine. Nous avons aussi le champ lexical de la nature avec « rochers », « pièces de terre », « prairies », « arbres », broussailles », « rivière », « cascade », « creux » et « campagne » cela nous montre que les hommes continuent de marcher sans remarquer la beauté de la nature.  

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