Vocabulaire du théâtre
Cours : Vocabulaire du théâtre. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Mikhaelovna • 6 Février 2024 • Cours • 304 Mots (2 Pages) • 118 Vues
Petite histoire du théâtre
Le théâtre trouve ses origines dans l’Antiquité. La comédie a été inventée par les Grecs, mais c’est à l’époque romaine qu’elle supplante la tragédie. Dans la comédie antique, on retrouve toujours les mêmes personnages, reconnaissables grâce à leurs costumes et à leur maquillage ; les acteurs utilisaient des masques pour représenter les émotions en les caricaturant. Mais à peu à peu, d’autres formes de spectacle apparaissent (mime, danse, combats de gladiateurs) et le théâtre devient moins populaire, jusqu’à revenir au Moyen-Âge sous la forme de la farce.
Au XVIe siècle, une nouvelle forme de théâtre apparaît en Italie : la commedia dell’arte. Il s’agit d’un type de spectacle comique et caricatural inspiré de la farce médiévale et joué par des acteurs professionnels. Le théâtre de la commedia dell’arte est fondé sur l’improvisation. Comme dans la comédie antique, on retrouve des personnages-types reconnaissables grâce à des masques et des costumes. Mais en 1697, les comédiens italiens sont renvoyés du Royaume de France et la commedia dell’arte disparaît pour un temps, détrônée par l’opéra.
Au XVIIe siècle, on ne joue plus en plein air et des théâtres fermés apparaissent (tels que nous les connaissons aujourd’hui). Les spectacles sont payants et le théâtre est considéré comme un lieu de sociabilité malgré la réprobation de l’Eglise. Certains rois, comme Louis XIV, encouragent l’art théâtral et protègent les dramaturges et les comédiens comme Molière. Ce dernier a été largement influencé par la commedia dell’arte (personnages, comique satirique et caricatural) et par la comédie antique (intrigues). Il a aussi inventé la comédie-ballet en travaillant avec le compositeur Lully. C’est l’époque du théâtre classique qui obéit à la loi des trois unités : lieu, temps et action.
« Qu’en un lieu, qu’en un temps, un seul fait accompli
Tienne jusqu’à la fin le théâtre rempli. »
(Nicolas Boileau, L’Art poétique chant III)
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