Question de corpus - Le Carpe Diem
Commentaire d'oeuvre : Question de corpus - Le Carpe Diem. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Pbto • 10 Octobre 2023 • Commentaire d'oeuvre • 987 Mots (4 Pages) • 172 Vues
Le corpus est composé de 4 poèmes écrient entre le 16ième siècle et le 20ième siècle par des poèmes qui ont marqué l’histoire de la poésie : Pierre de Ronsard avec son poème « Quand vous serez bien vieille... » Extrait du recueil Sonnets pour Hélène, 1578. Ensuite, Alphonse de Lamartine « Le Lac » tiré du recueil Méditations poétiques, 1820. Puis Charles Baudelaire, « Une Charogne », Les fleurs de mal, 1857. Pour finir, Raymond Queneau, « Si tu t’imagines... », L’instant fatal, 1946.
Ces quatre poèmes ont un thème commun, ils parlent tous de la mort et sont tous adressés à une personne, une femme plus précisément donc on en déduit que ces femmes sont des Muses pour les poètes.
Nous essayerons de répondre à la question suivante : « Comment les poètes expriment ils le Carpe Diem dans ces textes ? »
Tout d’abord, il apparaît clairement que ces quatre textes sont des poèmes. Leurs formes varient cependant : « Sonnets pour Hélène » est composé de deux tercets précédés de deux quatrains (ce qui forme un sonnet) comportant tous des alexandrins ; « Le Lac » est composé de quatorze quatrains, chacun comportant trois alexandrins et un hexasyllabe ; « La charogne » est formé de douze quatrains où alternes alexandrins et octosyllabes. Enfin, « Si tu t’imagines » comporte trois strophes de douze, quatorze et vingt-trois pentasyllabes, soit des vers impairs. Queneau, contrairement à ses prédécesseurs, apparaît donc clairement désireux de rechercher de nouvelles formes poétiques.
Ces quatre poèmes ont un but commun : Amener la femme à aimer. Ils invitent la femme à aimer en utilisant plusieurs arguments, et surtout en faisant référence au Carpe Diem donc au temps qui passe, à la vieillesse et à la mort. Nous pouvons le justifier dans « Quand vous serez bien vieille... » où Ronsard décrit la femme comme étant vieille avec des regrets lorsqu’il sera mort. Hélène à qui le poème est adressé pour lui faire prendre conscience de la brièveté de la jeunesse. Puis dans « Si tu t’imagines » où Queneau décrit en premier temps la jolie femme, et en deuxième temps la femme vieillit pour lui faire « peur ».
« Une charogne » où Baudelaire insiste sur ce que le temps détruit avec la description macabre tout au long du poème. Il évoque la « Reine des Grâces » à qui est destinée le poème est comparée au à une carcasse d’animal. Toutefois, et c’est là que la parodie s’exerce, « Le soleil regardait la carcasse superbe / comme une fleur s’épanouir » (v.13-14). On repère donc une certaine filiation entre Baudelaire, Ronsard et Queneau qui reprend également cette analogie (« ton teint de rose » v. 15) mais ce dernier compare plusieurs parties du corps de « la fillette » à des objets qui en soulignent la valeur par analogie dans la 2e strophe (« taille de guêpe », « ongles d’émail », « cuisse de nymphe ») pour ensuite évoquer la future dégradation de son corps à l’aide d’une énumération de personnifications (« la ride véloce », « le muscle avachi »). Dans «Le lac » où Alphonse de Lamartine immortalise un souvenir heureux et évoque la fuite du temps. Chez Lamartine, le destinataire n’est pas une jeune femme mais la nature (« Ô lac ! rochers
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