Poullain de la Barre, De l’égalité des deux sexes
Cours : Poullain de la Barre, De l’égalité des deux sexes. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar jROBERTOOO • 8 Mai 2023 • Cours • 868 Mots (4 Pages) • 321 Vues
Oral du bac blanc
Intro :
Poullain de la Barre est un auteur pour le moins atypique. S’il a suivi des études de théologie, il est pourtant un adepte de la philosophie de Descartes qui est condamnée par l’Eglise. Il devient prêtre mais se convertit au protestantisme, raison pour laquelle il s’exilera en Suisse. Alors que les revendications de certaines femmes à travers le discours des Précieuses se sont développées, il fait paraître anonymement un essai intitulé De l’égalité des deux sexes qui est sous-titré « Discours physique et moral où l’on voit l’importance de se défaire des préjugés ». Le terme « préjugé » est apparu à la fin du XVIème siècle et s’est vite chargé d’une connotation péjorative pour définir une opinion contestable, car faite à l’avance sans preuves solides mais à partir des idées propres à un milieu, à une éducation. C’est donc en tant qu’adepte du rationalisme cartésien qu’il décide de dénoncer les préjugés qui pèsent sur les femmes, comme dans cet extrait, dans lequel il explique son projet par le biais d’une argumentation rigoureuse.
[lecture du texte]
Je me pose donc la question suivante : Comment cet essai témoigne de la volonté de Poullain de la Barre de s’inscrire en opposition aux dogmes de son époque et de prôner l’égalité entre les hommes et les femmes ?
Pour répondre à cette problématique,je vais séparer l’extrait en 2 parties : dans la 1° Poullain de la barre expose les éléments composant l’éducation des femmes et la 2° fait émergé une pensée féministe.
Partie 1
- L’extrait commence directement par la thèse : « quelques tempéraments […] de l’étude »
Poullain de la Barre expose directement son idée, il met sur un même plan d’égalité des deux sexes
- « vérité » et « étude » sont deux termes qui désigne des compétences intellectuelles. Il pose directement son point de vue sur l’idée d’égalité intellectuelle.
Il utilise le présent de vérité générale pour soutenir cette idée.
- Il utilise le pronom personnel « on » qui montre ce que la société fait subir aux femmes et notamment ce qui relève de pratique comme « l’éducation »
- Il emplois par conséquent un lexique dépréciatif comme « ignorance », « préjugés », ou « erreurs ». cela démontre ainsi que la faiblesse du sexe féminin sont dues au milieu dans lequel on les plonge et à l’éducation qu’elles ont reçuent.
- Ensuite une énumération scandée par des virgules « la bienséance, […], la timidité » met en évidence les règles auxquelles les femmes sont soumises.
- Le connecteur logique « en effet » amorce le développement de ce constat basé sur ce qu’on leur impose et les origines.
- Une autre énumération intervient ensuite « l’habillement, l’éducation et les exercices » souligne la différence évoquée par l’auteur qu’il qualifie de « grande différence »
- Par ailleurs il dénonce la peur de l’inconnu et la crainte auxquelles elles sont confrontées quotidiennement
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