Parfum exotique de Charles Baudelaire
Analyse sectorielle : Parfum exotique de Charles Baudelaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Helo Hr • 5 Avril 2023 • Analyse sectorielle • 769 Mots (4 Pages) • 208 Vues
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Parfum exotique, Charles Baudelaire
Introduction :
- Titre, auteur, date,
- Thème « Spleen et Idéal » de 1857
- Lecture à voix haute
- Sonnet en alexandrins
- 1er poème de la section consacrée à Jeanne Duval
- Son voyage à l’Île bourbon (exotisme (= sortir du soi))
- Annonce problématique et 2 mouvements :
- 1er mouvement (deux quatrains) : une rêverie provoquée par l’odeur d’une femme
- 2ème mouvement (deux tercets) : un voyage imaginaire jusqu’à l’âme
- Une rêverie provoquée par l’odeur d’une femme
- Vers 1, démarre par un adverbe de temps « quand » introduisant deux compléments circonstanciels « les deux yeux fermés » et « en un soir chaud d’automne » cette construction donne un rythme lent et un sentiment de sérénité et de calme accentué par l’expression les « yeux fermés »
La scène se déroule « un soir chaud d'automne », l’oxymore composé des mots chaud et automne offre d’autant plus l’atmosphère paisible d’un été indien
- Vers 2, le poète nous emmène vers un rêve idéal, on retrouve les adjectifs « chaleureux » et « heureux » évoquant un univers favorable au développement de l'imaginaire.
L’intimité maternelle et amoureuse parait grâce à l’utilisation du GN « ton sein chaleureux », le tutoiement accentué cette connotation de l’érotisme mais aussi de la protection maternelle.
- Vers 3, le verbe « je vois » crée un paradoxe puisqu’au vers 1 il a les « yeux fermés », on parle bien d’un rêve ou d’une vision intérieure.
Personnification des rivages puisqu’ils sont « heureux ».
- Vers 4, l’antithèse « Qu’éblouissent les feux d’un soleil monotone » permet d’évoquer à la fois la chaleur, le calme et la douceur d’un soir d’été mais le mot « monotone » qui rime avec « automne » au vers 1 rappelle que le Spleen baudelairien n’est jamais loin.
- Les sensations sont très importantes on y retrouve le sens de la vue avec « les deux yeux fermés », « je vois », « éblouissent » ; le sens de l’odorat avec « je respire », « l’odeur » ; le sens du toucher avec le champ de la chaleur « un soir chaud », « ton sein chaleureux », « les feux d’un soleil ».
- Vers 5, petit à petit on passe de l’évocation féminine à un lieu exotique personnifié par le GN « une île paresseuse ».
- Vers 6 à 8, le sens du goût fait son apparition ici avec « des fruits savoureux ».
Ce deuxième quatrain pourrait décrire l’idéal paradisiaque de Baudelaire où la femme et l’exotisme sont intimement liés dans un monde idéalisé.
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